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- Out 5, 2021
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A Bagnols-sur-Cèze, des blocs de béton pour faire barrage au trafic de drogue
Faute de moyens d’agir face à des trafiquants de plus en plus nombreux, le maire de cette commune du Gard, qui en appelle à l’Etat, a fermé les accès à un quartier.
Entre deux barres d’immeubles, au milieu d’une voie piétonne ou bien encore le long de bâtiments… A Bagnols-sur-Cèze, une commune de 18 000 habitants située dans le Gard, d’imposants blocs de béton parfois haut de presque 2 mètres, ont été installés dans le quartier des Escanaux, l’un des plus pauvres de la ville, dont il jouxte le centre, de manière à ne laisser qu’une seule entrée. Le maire, Jean-Yves Chapelet (sans étiquette), a décidé, le 16 janvier, de passer à l’acte et de faire barrage au trafic de drogue avec les moyens du bord.
Elu depuis 2017, l’édile dit observer, « impuissant », le trafic de stupéfiants se développer dans sa commune. « Jusqu’à il y a deux ans encore, c’était à peu près maîtrisé mais depuis quelque temps, on subit. C’est devenu un fléau qui mine notre commune, affirme le maire. Les habitants de ce quartier vivent un enfer. Et on constate qu’à la tête des deux plus importants points de deal, ce ne sont pas des gens d’ici. C’est aussi ce qui me pousse à agir. »
Située à l’est du Gard et à proximité du Vaucluse et de l’autoroute A9, près d’Avignon et d’Orange, la troisième ville de ce département – où un habitant sur dix habite dans un quartier prioritaire de la politique de la ville –, semble être devenue un point stratégique, proche d’un carrefour autoroutier. Une destination de choix pour les dealeurs depuis la pandémie de Covid-19.
Le Monde

Faute de moyens d’agir face à des trafiquants de plus en plus nombreux, le maire de cette commune du Gard, qui en appelle à l’Etat, a fermé les accès à un quartier.
Entre deux barres d’immeubles, au milieu d’une voie piétonne ou bien encore le long de bâtiments… A Bagnols-sur-Cèze, une commune de 18 000 habitants située dans le Gard, d’imposants blocs de béton parfois haut de presque 2 mètres, ont été installés dans le quartier des Escanaux, l’un des plus pauvres de la ville, dont il jouxte le centre, de manière à ne laisser qu’une seule entrée. Le maire, Jean-Yves Chapelet (sans étiquette), a décidé, le 16 janvier, de passer à l’acte et de faire barrage au trafic de drogue avec les moyens du bord.
Elu depuis 2017, l’édile dit observer, « impuissant », le trafic de stupéfiants se développer dans sa commune. « Jusqu’à il y a deux ans encore, c’était à peu près maîtrisé mais depuis quelque temps, on subit. C’est devenu un fléau qui mine notre commune, affirme le maire. Les habitants de ce quartier vivent un enfer. Et on constate qu’à la tête des deux plus importants points de deal, ce ne sont pas des gens d’ici. C’est aussi ce qui me pousse à agir. »
Située à l’est du Gard et à proximité du Vaucluse et de l’autoroute A9, près d’Avignon et d’Orange, la troisième ville de ce département – où un habitant sur dix habite dans un quartier prioritaire de la politique de la ville –, semble être devenue un point stratégique, proche d’un carrefour autoroutier. Une destination de choix pour les dealeurs depuis la pandémie de Covid-19.
Le Monde