A l’issue de la COP26, le réchauffement climatique toujours loin d’être contenu à 1,5 °C

Roter.Teufel

Sub-Administrador
Team GForum
Entrou
Out 5, 2021
Mensagens
21,367
Gostos Recebidos
895
A l’issue de la COP26, le réchauffement climatique toujours loin d’être contenu à 1,5 °C

71aff9f_d7feef3a94424b9da4efde16b3e91188-d7feef3a94424b9da4efde16b3e91188-0.jpg


Si la 26e Conférence des parties des Nations unies laisse entrevoir quelques progrès futurs, les pays participants sont encore loin de le contenir bien en deçà de 2 °C, ou 1,5 °C, comme le prévoit l’accord de Paris.


Tout au long de la COP26, les scientifiques, analystes et experts en tout genre n’ont cessé de faire tourner leurs calculettes. En jeu, l’évaluation, au plus vite, des annonces qui se sont succédé tambour battant, l’analyse de leur impact sur la hausse des températures mondiales. Si les chiffres et les méthodologies divergent à la marge, les conclusions sont unanimes : la 26e conférence des Nations unies sur le climat laisse entrevoir quelques progrès futurs dans la limitation du réchauffement climatique, mais les pays participants sont encore loin de le contenir bien en deçà de 2 °C, ou 1,5 °C, comme le prévoit l’accord de Paris sur le climat adopté en 2015.

Désormais, à l’issue de la conférence de Glasgow (Ecosse), qui s’est achevée samedi 13 novembre au soir, plus de 150 pays sur 196 ont déposé de nouveaux engagements climatiques pour 2030 (les « NDC »), comme les y engage le traité international, et plus de 80 Etats, représentant trois quarts des émissions mondiales, ont promis la neutralité carbone pour le milieu du siècle, notamment l’Inde, qui s’est engagée à atteindre zéro émission nette d’ici à 2070. Mais, « quand on regarde ces nouveaux engagements, franchement, c’est la montagne qui a accouché d’une souris », a déclaré Inger Andersen, la directrice du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), durant la COP.

L’organisation internationale, qui a mis à jour, le 9 novembre, son rapport annuel sur l’action climatique, prédit toujours un réchauffement de 2,7 °C à la fin du siècle par rapport à l’ère préindustrielle (avec une probabilité de 66 %), en se basant sur les nouvelles NDC. Il y a du progrès, puisque les évaluations du PNUE basées sur les précédents plans climatiques, déposés en 2015, tablaient plutôt sur une hausse de 3,2 °C – même si la méthodologie a depuis changé. Cette amélioration est essentiellement due à un relèvement de l’ambition de l’Union européenne, des Etats-Unis et de la Chine.

Le Monde
 
Topo