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Notícias A Paris, le « plan d’ajustement » de la carte des classes prépa suscite l’émoi

Roter.Teufel

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A Paris, le « plan d’ajustement » de la carte des classes prépa suscite l’émoi

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Une intersyndicale enseignante appelle à la mobilisation, mercredi, contre la fermeture annoncée de quatre classes préparatoires aux grandes écoles parisiennes. Le recteur veut réaffecter les moyens pour créer deux prépas qui accueilleront des bacheliers professionnels et une autre qui préparera aux concours du professorat des écoles.

Quatre fermetures contre trois ouvertures : c’est le « plan d’ajustement » du recteur de Paris, Christophe Kerrero, pour redéfinir la carte académique des formations en classe préparatoire à la rentrée 2024. Les disparitions d’une classe économique commerciale et générale (ECG), au lycée Jacques-Decour, de la seule hypokhâgne de Lamartine, d’une khâgne à Chaptal et d’une classe de la filière adaptation technicien supérieur à Pierre-Gilles-de-Gennes doivent permettre, « à moyens constants », d’ouvrir d’autres types de classes.

Pour la première fois en Ile-de-France seront créées deux prépas destinées à des bacheliers professionnels pour préparer, en trois ans, les concours des écoles d’ingénieur et des écoles de commerce. Le lycée Henri-IV en partenariat avec l’université Paris Sciences et lettres, expérimentera, lui, la toute première classe préparatoire au professorat des écoles, en trois ans.

L’annonce, le 13 novembre, de la disparition des quatre classes a engendré une forte mobilisation. A l’appel d’une intersyndicale SNES-FSU, FO et CGT Educ’action, une manifestation est prévue mercredi 13 décembre, de la place de la Sorbonne jusqu’au ministère de l’éducation nationale. Une première action, le 6 décembre, avait réuni cinq cents professeurs et élèves de toute la France. « L’acharnement mis à fermer ces formations exigeantes interpelle, réagit Arnaud Pautet, professeur en classe prépa à Lyon. Elles ouvrent des parcours d’excellence à des lycéens besogneux auxquels les parents ne peuvent pas payer une scolarité à l’étranger. »

« Modèle à interroger »

« On ferme quatre classes dont trois sont pleines et la dernière quasi pleine », se désole Denis Choimet, porte-parole de la Conférence des classes préparatoires et président de l’Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques. Loin de l’image élitiste qu’on leur prête souvent, ces classes attirent un public hétérogène. « La prépa ECG du lycée Jacques-Decour accueille 30 % de boursiers du secondaire ; aucun des étudiants de l’hypokhâgne du lycée Lamartine n’a eu mention très bien au bac, et toutes ces classes sont massivement féminines. Enfin, la filière adaptation technicien supérieur accueille des titulaires d’un BTS ou d’un DUT, c’est un fer de lance de la promotion sociale », illustre-t-il. Une pétition baptisée « Ces petites prépas qu’on abat »,

La capitale compte 289 classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), soit quelque 12 000 étudiants. En Ile-de-France, l’effectif total, stable, atteint 26 200 étudiants inscrits à la rentrée 2022 (+ 0,8 % par rapport à 2021), selon une note statistique du ministère de l’enseignement supérieur publiée en février. A l’échelle nationale, les projections ministérielles se fondent sur une quasi-stabilité, avec − 0,3 % d’entrants sur la période 2021-2031 selon une autre note, publiée en avril.

Le Monde
 
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