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- Out 5, 2021
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Agression d’une joueuse du PSG : une garde à vue et un emballement
Après la levée de sa garde à vue, la joueuse parisienne Aminata Diallo ne disputera pas le match contre Lyon, dimanche, à l’instar de sa coéquipière Kheira Hamraoui, agressée le 4 novembre.
Ni Kheira Hamraoui ni Aminata Diallo ne figurent dans le groupe du Paris-Saint-Germain qui affrontera l’Olympique lyonnais, dimanche 14 novembre (à 21 heures), lors du choc de la huitième journée de la D1 féminine. Pour des raisons médiatiques et psychologiques, les deux joueuses ont été laissées au repos par le club de la capitale, quelques jours après la garde à vue, dans les locaux de la police judiciaire de Versailles (Yvelines), d’Aminata Diallo.
Cette dernière a un temps été soupçonnée par les enquêteurs d’avoir orchestré le guet-apens dont a été victime, le 4 novembre, sa coéquipière et amie Kheira Hamraoui, 31 ans, rouée de coups avec une barre de fer par deux hommes masqués. L’agression a eu lieu alors qu’Aminata Diallo ramenait en voiture sa coéquipière à son domicile. Les deux femmes sortaient d’un dîner organisé par le PSG au bois de Boulogne. Ce soir-là, Aminata Diallo avait été tenue en respect par l’un des agresseurs mais n’avait, elle, pas reçu de coups.
Lire aussi Agression de Kheira Hamraoui, footballeuse du PSG: fin de garde à vue pour sa coéquipière Aminata Diallo
Selon nos informations, l’onde de choc provoquée par cette séquence judiciaire a poussé les dirigeants du PSG à mettre en place une cellule d’écoute psychologique pour son équipe féminine.
Choquée par son agression, Kheira Hamraoui avait déposé plainte et l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Versailles pour « violences volontaires en réunion, avec arme et avec préméditation » a entraîné l’interpellation, mercredi 10 novembre, à son domicile de Marly-le-Roi (Yvelines), d’Aminata Diallo, 26 ans, placée en garde à vue durant trente-six heures.
En révélant cette garde à vue, L’Equipe a d’emblée évoqué « la piste d’une rivalité interne au sein du PSG explorée » par les enquêteurs et le « rôle éventuel » qu’Aminata Diallo aurait pu « endosser » dans le cadre de cette affaire. Durant la longue garde à vue de la jeune femme, le journal sportif a notamment mis en avant la concurrence que se livreraient, sur le terrain, les deux coéquipières, toutes deux milieux de terrain au PSG et en équipe de France.
Un parallèle hâtif avec l’affaire Kerrigan-Harding
A l’instar d’autres médias, L’Equipe a hâtivement fait un parallèle entre l’agression de Kheira Hamraoui et celle de la patineuse Nancy Kerrigan, victime d’un guet-apens orchestré, avant les Jeux olympiques d’hiver de 1994, par l’ex-mari et manageur de sa rivale Tonya Harding. Le journal a notamment fait réagir le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, lequel s’est dit « atterré si ce qui est évoqué est vrai ».
Le Monde
Après la levée de sa garde à vue, la joueuse parisienne Aminata Diallo ne disputera pas le match contre Lyon, dimanche, à l’instar de sa coéquipière Kheira Hamraoui, agressée le 4 novembre.
Ni Kheira Hamraoui ni Aminata Diallo ne figurent dans le groupe du Paris-Saint-Germain qui affrontera l’Olympique lyonnais, dimanche 14 novembre (à 21 heures), lors du choc de la huitième journée de la D1 féminine. Pour des raisons médiatiques et psychologiques, les deux joueuses ont été laissées au repos par le club de la capitale, quelques jours après la garde à vue, dans les locaux de la police judiciaire de Versailles (Yvelines), d’Aminata Diallo.
Cette dernière a un temps été soupçonnée par les enquêteurs d’avoir orchestré le guet-apens dont a été victime, le 4 novembre, sa coéquipière et amie Kheira Hamraoui, 31 ans, rouée de coups avec une barre de fer par deux hommes masqués. L’agression a eu lieu alors qu’Aminata Diallo ramenait en voiture sa coéquipière à son domicile. Les deux femmes sortaient d’un dîner organisé par le PSG au bois de Boulogne. Ce soir-là, Aminata Diallo avait été tenue en respect par l’un des agresseurs mais n’avait, elle, pas reçu de coups.
Lire aussi Agression de Kheira Hamraoui, footballeuse du PSG: fin de garde à vue pour sa coéquipière Aminata Diallo
Selon nos informations, l’onde de choc provoquée par cette séquence judiciaire a poussé les dirigeants du PSG à mettre en place une cellule d’écoute psychologique pour son équipe féminine.
Choquée par son agression, Kheira Hamraoui avait déposé plainte et l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Versailles pour « violences volontaires en réunion, avec arme et avec préméditation » a entraîné l’interpellation, mercredi 10 novembre, à son domicile de Marly-le-Roi (Yvelines), d’Aminata Diallo, 26 ans, placée en garde à vue durant trente-six heures.
En révélant cette garde à vue, L’Equipe a d’emblée évoqué « la piste d’une rivalité interne au sein du PSG explorée » par les enquêteurs et le « rôle éventuel » qu’Aminata Diallo aurait pu « endosser » dans le cadre de cette affaire. Durant la longue garde à vue de la jeune femme, le journal sportif a notamment mis en avant la concurrence que se livreraient, sur le terrain, les deux coéquipières, toutes deux milieux de terrain au PSG et en équipe de France.
Un parallèle hâtif avec l’affaire Kerrigan-Harding
A l’instar d’autres médias, L’Equipe a hâtivement fait un parallèle entre l’agression de Kheira Hamraoui et celle de la patineuse Nancy Kerrigan, victime d’un guet-apens orchestré, avant les Jeux olympiques d’hiver de 1994, par l’ex-mari et manageur de sa rivale Tonya Harding. Le journal a notamment fait réagir le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, lequel s’est dit « atterré si ce qui est évoqué est vrai ».
Le Monde