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- Out 5, 2021
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Antoine Dupont aux JO de Paris : « J’ai rêvé d’être là où je suis »
Avant le début du tournoi olympique de l’équipe de France de rugby à VII, mercredi, la star tricolore se confie sur ce défi un peu fou de participer aux JO dans une nouvelle discipline.
Ils feront partie des premiers en piste aux Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, en avant-première de la cérémonie d’ouverture. Mercredi 24 juillet, au Stade de France, l’équipe de France de rugby à VII affronte les Etats-Unis (16 h 30) puis l’Uruguay (20 heures) pour leur première journée d’un tournoi olympique où ils affichent leurs ambitions. Parmi eux, Antoine Dupont, qui a délaissé le rugby à XV le temps d’une parenthèse olympique. Rencontrée une semaine auparavant, dans une salle aseptisée d’un hôtel du 15e arrondissement parisien, la star du rugby français et mondial, intimidée et sincère, raconte ce pari un peu fou de jongler entre les disciplines. Antoine Dupont n’a pas souhaité s’exprimer sur l’affaire des deux joueurs du XV de France accusés de viol en Argentine.
Que représentent les JO pour vous, et à Paris de surcroît ?
Les Jeux, c’est un événement planétaire, mythique pour tous les passionnés de sport. On a tous des souvenirs de JO, de moments de sport exceptionnels. Pas forcément de compétition qu’on aime, juste par amour du sport et du pays, car on se met à soutenir les Français dans toutes les disciplines. Comme tant d’autres de ma génération, j’ai été marqué par Usain Bolt. C’était un athlète – et un humain – incroyable, qui a survolé sa discipline, la distance reine de l’athlétisme, pendant un sacré moment. Ces souvenirs continuent de me donner le sourire, ils font aimer le sport. Je suis chanceux de faire partie de cette génération et d’être né au bon moment : des JO à Paris, ça n’arrive qu’une fois tous les cent ans.
Les Jeux à domicile, c’est une pression ou ça galvanise ?
Un mélange des deux, car on sait qu’on va avoir le public et la famille dans les tribunes. On va être encouragés, plus que les autres athlètes ou les autres équipes, dans le cas du rugby. Cette ferveur nous place aussi dans une position de favoris dans cette discipline qui peut nous mettre une pression supplémentaire, parfois négative. Il va surtout falloir se laisser porter par l’énergie positive des supporteurs. Et j’aurai un rôle à jouer, avec mon expérience d’avoir déjà fait une grande compétition à la maison [la Coupe du monde 2023].
J’ai commencé à en parler en 2021, aux abords des JO de Tokyo. Le fait que les prochains soient à Paris m’a évidemment boosté, tout comme de voir que l’équipe était performante. Je savais que j’y allais avec un espoir de médaille. Avant mon arrivée, ils ont fini au quatrième rang mondial sur la saison, et il y a eu un gros travail pour améliorer l’équipe.
Le Monde
Avant le début du tournoi olympique de l’équipe de France de rugby à VII, mercredi, la star tricolore se confie sur ce défi un peu fou de participer aux JO dans une nouvelle discipline.
Ils feront partie des premiers en piste aux Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, en avant-première de la cérémonie d’ouverture. Mercredi 24 juillet, au Stade de France, l’équipe de France de rugby à VII affronte les Etats-Unis (16 h 30) puis l’Uruguay (20 heures) pour leur première journée d’un tournoi olympique où ils affichent leurs ambitions. Parmi eux, Antoine Dupont, qui a délaissé le rugby à XV le temps d’une parenthèse olympique. Rencontrée une semaine auparavant, dans une salle aseptisée d’un hôtel du 15e arrondissement parisien, la star du rugby français et mondial, intimidée et sincère, raconte ce pari un peu fou de jongler entre les disciplines. Antoine Dupont n’a pas souhaité s’exprimer sur l’affaire des deux joueurs du XV de France accusés de viol en Argentine.
Que représentent les JO pour vous, et à Paris de surcroît ?
Les Jeux, c’est un événement planétaire, mythique pour tous les passionnés de sport. On a tous des souvenirs de JO, de moments de sport exceptionnels. Pas forcément de compétition qu’on aime, juste par amour du sport et du pays, car on se met à soutenir les Français dans toutes les disciplines. Comme tant d’autres de ma génération, j’ai été marqué par Usain Bolt. C’était un athlète – et un humain – incroyable, qui a survolé sa discipline, la distance reine de l’athlétisme, pendant un sacré moment. Ces souvenirs continuent de me donner le sourire, ils font aimer le sport. Je suis chanceux de faire partie de cette génération et d’être né au bon moment : des JO à Paris, ça n’arrive qu’une fois tous les cent ans.
Les Jeux à domicile, c’est une pression ou ça galvanise ?
Un mélange des deux, car on sait qu’on va avoir le public et la famille dans les tribunes. On va être encouragés, plus que les autres athlètes ou les autres équipes, dans le cas du rugby. Cette ferveur nous place aussi dans une position de favoris dans cette discipline qui peut nous mettre une pression supplémentaire, parfois négative. Il va surtout falloir se laisser porter par l’énergie positive des supporteurs. Et j’aurai un rôle à jouer, avec mon expérience d’avoir déjà fait une grande compétition à la maison [la Coupe du monde 2023].
J’ai commencé à en parler en 2021, aux abords des JO de Tokyo. Le fait que les prochains soient à Paris m’a évidemment boosté, tout comme de voir que l’équipe était performante. Je savais que j’y allais avec un espoir de médaille. Avant mon arrivée, ils ont fini au quatrième rang mondial sur la saison, et il y a eu un gros travail pour améliorer l’équipe.
Le Monde