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- Out 5, 2021
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Football :
au Cameroun, la Coupe d’Afrique du président Paul Biya
Après maints reports et rumeurs d’annulation, la Coupe d’Afrique des nations doit commencer à Yaoundé le 9 janvier. Une victoire pour l’inamovible chef de l’Etat camerounais, qui attend ce moment depuis plus de sept ans.
Combien de fois a-t-il espéré ce moment ? Paul Biya doit donner, dimanche 9 janvier au stade Olembé de Yaoundé, le coup d’envoi de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football. Il s’apprête à en savourer chaque instant. Le président du Cameroun attend ce jour depuis si longtemps.
En regardant le trophée, le chef d’Etat va certainement rêver aussi du soir de la finale, prévue le 6 février, où il se verrait bien remettra la coupe dorée à ses « chers Lions Indomptables », son équipe nationale. Lors de ses vœux de fin d’année, il les a exhortés « à donner le meilleur [d’eux]-mêmes pour que cette fête du football se termine en apothéose ».
Mais avant même le match d’ouverture face au Burkina Faso, il y a déjà une victoire que Paul Biya entend célébrer. Celle d’avoir réussi à organiser dans son pays le plus grand événement du sport africain. Certes, il lui a fallu être patient. Mais à 88 ans et après trente-neuf années accroché au pouvoir, le président connaît mieux que personne la valeur du temps.
Pas d’infrastructures adaptées
Il doit quand même lui sembler loin, ce 21 septembre 2014 où, lors d’un congrès à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, la Confédération africaine de football (CAF) avait attribué au Cameroun l’organisation de sa compétition phare pour l’année 2019. Issa Hayatou, puissant président camerounais de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 1988, était alors au sommet de son influence.
« Le Cameroun ne disposait d’aucune infrastructure aux normes internationales », se souvient Charles Mongue-Mouyeme, consultant spécialisé dans le football camerounais.
Le Monde
au Cameroun, la Coupe d’Afrique du président Paul Biya
Après maints reports et rumeurs d’annulation, la Coupe d’Afrique des nations doit commencer à Yaoundé le 9 janvier. Une victoire pour l’inamovible chef de l’Etat camerounais, qui attend ce moment depuis plus de sept ans.
Combien de fois a-t-il espéré ce moment ? Paul Biya doit donner, dimanche 9 janvier au stade Olembé de Yaoundé, le coup d’envoi de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football. Il s’apprête à en savourer chaque instant. Le président du Cameroun attend ce jour depuis si longtemps.
En regardant le trophée, le chef d’Etat va certainement rêver aussi du soir de la finale, prévue le 6 février, où il se verrait bien remettra la coupe dorée à ses « chers Lions Indomptables », son équipe nationale. Lors de ses vœux de fin d’année, il les a exhortés « à donner le meilleur [d’eux]-mêmes pour que cette fête du football se termine en apothéose ».
Mais avant même le match d’ouverture face au Burkina Faso, il y a déjà une victoire que Paul Biya entend célébrer. Celle d’avoir réussi à organiser dans son pays le plus grand événement du sport africain. Certes, il lui a fallu être patient. Mais à 88 ans et après trente-neuf années accroché au pouvoir, le président connaît mieux que personne la valeur du temps.
Pas d’infrastructures adaptées
Il doit quand même lui sembler loin, ce 21 septembre 2014 où, lors d’un congrès à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, la Confédération africaine de football (CAF) avait attribué au Cameroun l’organisation de sa compétition phare pour l’année 2019. Issa Hayatou, puissant président camerounais de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 1988, était alors au sommet de son influence.
« Le Cameroun ne disposait d’aucune infrastructure aux normes internationales », se souvient Charles Mongue-Mouyeme, consultant spécialisé dans le football camerounais.
Le Monde