- Entrou
- Out 5, 2021
- Mensagens
- 52,063
- Gostos Recebidos
- 1,444
Au procès de l’attentat de Condé-sur-Sarthe, les menaces de l’accusé : « Si je tenais un couteau, vous ne me parleriez pas comme ça »
Michaël Chiolo a expliqué, vendredi, que son attaque au couteau contre deux surveillants de prison était à la fois motivée par son engagement djihadiste et son ressentiment à l’égard de l’administration pénitentiaire. Son interrogatoire a été interrompu après sa réponse très violente à la question d’un avocat de parties civiles.
Sous le vernis de l’idéologie, les attentats islamistes recèlent parfois des motivations plus personnelles. Derrière l’éventail, presque infini, des « ennemis de l’islam » dont le meurtre est considéré comme légitime par la propagande djihadiste, le choix de sa cible par l’assaillant – simple passant, policier, « mécréant », juif, homosexuel… – révèle souvent ses haines les plus intimes.
Michaël Chiolo, un ancien adolescent nazi converti à l’islam radical au tournant de la vingtaine et âgé aujourd’hui de 33 ans, parcours qu’il qualifie lui-même de « singulier », a-t-il voulu assassiner des surveillants de prison à cause de son ressentiment à l’égard de l’administration pénitentiaire ou par amour pour son Dieu et l’organisation Etat islamique (EI) ? Les deux, a-t-il expliqué, vendredi 27 juin, devant la cour d’assises spéciale de Paris, à l’occasion de son interrogatoire sur le fond.
« Ça faisait des années que je voulais faire le djihad dans le sentier d’Allah, ça faisait des années que je voulais attaquer l’administration pénitentiaire », a-t-il résumé, sans qu’on parvienne à comprendre laquelle de ces deux motivations avait engendré l’autre. Sa volonté de se venger de l’institution carcérale a-t-elle trouvé dans l’idéologie djihadiste une caution religieuse, ou est-ce son endoctrinement qui a fait naître en lui la pulsion de meurtre ?
Le Monde

Michaël Chiolo a expliqué, vendredi, que son attaque au couteau contre deux surveillants de prison était à la fois motivée par son engagement djihadiste et son ressentiment à l’égard de l’administration pénitentiaire. Son interrogatoire a été interrompu après sa réponse très violente à la question d’un avocat de parties civiles.
Sous le vernis de l’idéologie, les attentats islamistes recèlent parfois des motivations plus personnelles. Derrière l’éventail, presque infini, des « ennemis de l’islam » dont le meurtre est considéré comme légitime par la propagande djihadiste, le choix de sa cible par l’assaillant – simple passant, policier, « mécréant », juif, homosexuel… – révèle souvent ses haines les plus intimes.
Michaël Chiolo, un ancien adolescent nazi converti à l’islam radical au tournant de la vingtaine et âgé aujourd’hui de 33 ans, parcours qu’il qualifie lui-même de « singulier », a-t-il voulu assassiner des surveillants de prison à cause de son ressentiment à l’égard de l’administration pénitentiaire ou par amour pour son Dieu et l’organisation Etat islamique (EI) ? Les deux, a-t-il expliqué, vendredi 27 juin, devant la cour d’assises spéciale de Paris, à l’occasion de son interrogatoire sur le fond.
« Ça faisait des années que je voulais faire le djihad dans le sentier d’Allah, ça faisait des années que je voulais attaquer l’administration pénitentiaire », a-t-il résumé, sans qu’on parvienne à comprendre laquelle de ces deux motivations avait engendré l’autre. Sa volonté de se venger de l’institution carcérale a-t-elle trouvé dans l’idéologie djihadiste une caution religieuse, ou est-ce son endoctrinement qui a fait naître en lui la pulsion de meurtre ?
Le Monde