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Au procès de l’attentat du marché de Noël de Strasbourg, le périple meurtrier d’un délinquant radicalisé
Le 11 décembre 2018, un terroriste a tué cinq personnes en moins de 10 minutes d’une balle dans la tête, dans le centre de Strasbourg, avant d’être tué deux jours plus tard. Le principal accusé, figure éphémère de la scène de rap alsacienne, est jugé pour « complicité d’assassinats terroristes ».
Durant trois années, entre 2015 et 2018, la France a été frappée par trente attentats djihadistes, dont treize meurtriers, qui ont fait 251 morts et des centaines de blessés. L’année 2018, qui amorçait une timide rémittence tandis que l’organisation Etat islamique (EI) entamait son déclin militaire en zone irako-syrienne, a été marquée par trois attaques fatales : celle de Trèbes (Aude) et de Carcassonne (quatre morts), celle du quartier de l’Opéra à Paris (un mort) et celle du marché de Noël de Strasbourg (cinq morts).
Un attentat a chassé l’autre, la justice passe et les procès se suivent. Six jours après le verdict du procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne, rendu vendredi 23 février, le procès du périple meurtrier de Cherif Chekatt, un délinquant radicalisé qui a semé la terreur dans les rues de Strasbourg, le 11 décembre 2018, s’ouvre, jeudi 29 février, devant la cour d’assises spéciale de Paris.
Comme lors des deux précédentes attaques, le terroriste a été tué par les forces de l’ordre. Comme pour les deux précédents procès, la justice peinera à répondre à toutes les attentes des parties civiles. Sur les quatre accusés, un seul est jugé pour des faits de nature terroriste. Il s’agit d’un ami du tueur, Audrey Mondjehi-Kpanhoue, figure éphémère de la scène de rap alsacienne, renvoyé pour « complicité d’assassinats terroristes ». Les trois autres sont jugés pour des infractions de droit commun, pour lui avoir vendu des armes.
Dix minutes de terreur
Le 11 décembre 2018, aux alentours de 20 heures, Cherif Chekatt, un délinquant multirécidiviste de 29 ans, fiché « S » pour radicalisation, abat cinq passants et en blesse onze, aux cris d’« Allah Akbar », en déambulant armé d’un vieux revolver à barillet et d’un couteau dans le centre-ville de Strasbourg.
Les victimes décédées ont toutes été abattues d’une balle dans la tête en moins de dix minutes. Les deux premières étaient amies : Bartosz Piotr Orent-Niedzielski, surnommé « Bartek », un Franco-Polonais de 36 ans très actif dans le milieu culturel strasbourgeois, et Antonio Megalizzi, un journaliste italien de 29 ans qui travaillait pour une radio universitaire au Parlement européen.
Ahmad Kamal Naghchband, un Franco-Afghan de 45 ans né à Kaboul, avait quitté l’Afghanistan avec sa famille en 1999 pour fuir le régime taliban. Il a été la troisième victime du tueur, qui l’a abattu devant sa femme et ses trois enfants, âgés de 2, 5 et 6 ans, près du grand sapin de Noël de la place Kléber. Pascal Verdenne, un jeune retraité du Crédit agricole de 61 ans, a ensuite été assassiné devant le restaurant La Stub, où il venait de boire un verre avec sa compagne.
Le Monde
Le 11 décembre 2018, un terroriste a tué cinq personnes en moins de 10 minutes d’une balle dans la tête, dans le centre de Strasbourg, avant d’être tué deux jours plus tard. Le principal accusé, figure éphémère de la scène de rap alsacienne, est jugé pour « complicité d’assassinats terroristes ».
Durant trois années, entre 2015 et 2018, la France a été frappée par trente attentats djihadistes, dont treize meurtriers, qui ont fait 251 morts et des centaines de blessés. L’année 2018, qui amorçait une timide rémittence tandis que l’organisation Etat islamique (EI) entamait son déclin militaire en zone irako-syrienne, a été marquée par trois attaques fatales : celle de Trèbes (Aude) et de Carcassonne (quatre morts), celle du quartier de l’Opéra à Paris (un mort) et celle du marché de Noël de Strasbourg (cinq morts).
Un attentat a chassé l’autre, la justice passe et les procès se suivent. Six jours après le verdict du procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne, rendu vendredi 23 février, le procès du périple meurtrier de Cherif Chekatt, un délinquant radicalisé qui a semé la terreur dans les rues de Strasbourg, le 11 décembre 2018, s’ouvre, jeudi 29 février, devant la cour d’assises spéciale de Paris.
Comme lors des deux précédentes attaques, le terroriste a été tué par les forces de l’ordre. Comme pour les deux précédents procès, la justice peinera à répondre à toutes les attentes des parties civiles. Sur les quatre accusés, un seul est jugé pour des faits de nature terroriste. Il s’agit d’un ami du tueur, Audrey Mondjehi-Kpanhoue, figure éphémère de la scène de rap alsacienne, renvoyé pour « complicité d’assassinats terroristes ». Les trois autres sont jugés pour des infractions de droit commun, pour lui avoir vendu des armes.
Dix minutes de terreur
Le 11 décembre 2018, aux alentours de 20 heures, Cherif Chekatt, un délinquant multirécidiviste de 29 ans, fiché « S » pour radicalisation, abat cinq passants et en blesse onze, aux cris d’« Allah Akbar », en déambulant armé d’un vieux revolver à barillet et d’un couteau dans le centre-ville de Strasbourg.
Les victimes décédées ont toutes été abattues d’une balle dans la tête en moins de dix minutes. Les deux premières étaient amies : Bartosz Piotr Orent-Niedzielski, surnommé « Bartek », un Franco-Polonais de 36 ans très actif dans le milieu culturel strasbourgeois, et Antonio Megalizzi, un journaliste italien de 29 ans qui travaillait pour une radio universitaire au Parlement européen.
Ahmad Kamal Naghchband, un Franco-Afghan de 45 ans né à Kaboul, avait quitté l’Afghanistan avec sa famille en 1999 pour fuir le régime taliban. Il a été la troisième victime du tueur, qui l’a abattu devant sa femme et ses trois enfants, âgés de 2, 5 et 6 ans, près du grand sapin de Noël de la place Kléber. Pascal Verdenne, un jeune retraité du Crédit agricole de 61 ans, a ensuite été assassiné devant le restaurant La Stub, où il venait de boire un verre avec sa compagne.
Le Monde