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- Out 5, 2021
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Aux urgences du Mans, tenir bon malgré la désertification médicale
Alors que les quatre services d’urgence autour de la capitale de la Sarthe sont sous forte tension, le fragile équilibre habituel est bousculé en cette rentrée post-Covid, avec notamment des chiffres de fréquentation en augmentation.
« Je vais vous installer dans un lit, monsieur », répète une infirmière, avec le ton ferme mais bienveillant du soignant. Derrière le rideau, un vieil homme va être transféré du brancard sur lequel il est allongé vers un lit, porté par plusieurs personnels de santé. Soit un support plus confortable. Au centre hospitalier du Mans, dans la « salle de transit » des urgences, destinée aux patients en attente de résultats ou d’une hospitalisation dans les étages, on reste parfois plus longtemps que prévu. Plus encore peut-être ces dernières semaines, alors que l’activité du service explose, mais que le nombre de places dans l’hôpital, lui, ne bouge pas. « Cette nuit, plusieurs personnes ont dû dormir là… ce n’est pas idéal pour l’intimité et la surveillance », reconnaît l’urgentiste Clara Gobert, derrière laquelle une dizaine de patients sont installés, allongés ou assis, aux quatre coins de la pièce, ce lundi 8 novembre.
Il y a quelques jours à peine, le service a franchi son record de fréquentation, avec 229 passages en vingt-quatre heures, contre 166 en moyenne avant la crise du Covid-19. Après un été tendu dans ces services qui souffrent d’une forte pénurie de médecins, la rentrée a été tout sauf normale, malgré l’accalmie sur le front du Covid. « La reprise a été pire que l’été et ça, ce n’est pas habituel, résume l’urgentiste Jöel Pannetier, référent médical des projets territoriaux du groupement hospitalier du territoire de la Sarthe. L’activité ne fait que monter. »
Le Monde
Alors que les quatre services d’urgence autour de la capitale de la Sarthe sont sous forte tension, le fragile équilibre habituel est bousculé en cette rentrée post-Covid, avec notamment des chiffres de fréquentation en augmentation.
« Je vais vous installer dans un lit, monsieur », répète une infirmière, avec le ton ferme mais bienveillant du soignant. Derrière le rideau, un vieil homme va être transféré du brancard sur lequel il est allongé vers un lit, porté par plusieurs personnels de santé. Soit un support plus confortable. Au centre hospitalier du Mans, dans la « salle de transit » des urgences, destinée aux patients en attente de résultats ou d’une hospitalisation dans les étages, on reste parfois plus longtemps que prévu. Plus encore peut-être ces dernières semaines, alors que l’activité du service explose, mais que le nombre de places dans l’hôpital, lui, ne bouge pas. « Cette nuit, plusieurs personnes ont dû dormir là… ce n’est pas idéal pour l’intimité et la surveillance », reconnaît l’urgentiste Clara Gobert, derrière laquelle une dizaine de patients sont installés, allongés ou assis, aux quatre coins de la pièce, ce lundi 8 novembre.
Il y a quelques jours à peine, le service a franchi son record de fréquentation, avec 229 passages en vingt-quatre heures, contre 166 en moyenne avant la crise du Covid-19. Après un été tendu dans ces services qui souffrent d’une forte pénurie de médecins, la rentrée a été tout sauf normale, malgré l’accalmie sur le front du Covid. « La reprise a été pire que l’été et ça, ce n’est pas habituel, résume l’urgentiste Jöel Pannetier, référent médical des projets territoriaux du groupement hospitalier du territoire de la Sarthe. L’activité ne fait que monter. »
Le Monde