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- Out 5, 2021
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Cyclisme : la championne de VTT Pauline Ferrand-Prévot se lance un nouveau défi sur route
Médaillée d’or en VTT cross-country lors des JO de Paris, fin juillet, la Française renoue avec les compétitions sur route, qu’elle avait délaissées depuis 2021. Elle est au départ, samedi, de l’épreuve en ligne du championnat du monde, à Zurich (Suisse).
Sa médaille d’or olympique était encore brûlante lorsque Pauline Ferrand-Prévot a imaginé une surprise, qui mettrait le feu à l’automne cycliste. En vacances, elle ? Surtout pas. Quelques jours après sa consécration sur l’épreuve de VTT aux Jeux de Paris, le 28 juillet à Elancourt (Yvelines), elle tient une idée. « Un peu surpris », Paul Brousse, le sélectionneur de la Fédération française de cyclisme, reçoit son appel. La vététiste, « très motivée », lui annonce vouloir renouer avec les compétitions sur route. Tout de suite : « PFP », son diminutif, pose sa candidature pour une participation aux championnats du monde, prévus deux mois plus tard.
Dont acte. Samedi 28 septembre, à 12 h 45, elle est au départ de l’épreuve disputée sur un parcours très vallonné de 154 kilomètres autour de Zurich (Suisse). « C’est un petit pari, à la fois pour elle et pour nous ! » reconnaît Paul Brousse. La championne olympique a également déclaré qu’elle briguerait une victoire sur le Tour de France Femmes dès la saison 2025. Dans cette perspective, elle quittera son équipe britannique actuelle, Ineos Grenadiers, pour rejoindre la structure néerlandaise Visma-Lease a Bike. Mais elle n’envisage pas d’attendre les prochaines compétitions de février pour se tester.
L’entraîneur national de l’équipe féminine sur route a pris quinze jours « pour réfléchir ». Comment dire non à cette cycliste de 32 ans sacrée quinze fois championne du monde dans quatre disciplines, sur route, en VTT (individuel ou en relais), en cyclo-cross et dans la dernière-née, le gravel, qui se court sur les chemins et à travers champs ? « PFP » satisfait pleinement aux critères, à commencer par la case « Expérience de l’international ».
Beaucoup à perdre
En cette fin septembre, l’intéressée a quitté sa maison de la Côte d’Azur pour le crachin gras de Zurich. Elle a beaucoup à perdre dans ce retour rapide à la discipline reine du cyclisme, où elle a déjà été championne du monde, en 2014, s’imposant au terme d’un sprint massif sur le circuit de Ponferrada (Espagne). « PFP » n’a plus couru d’épreuve nationale sur route depuis 2021 et, au niveau international, depuis 2018… Le « petit pari » est un euphémisme.
Mardi 24 septembre dans la soirée, dans un hôtel de la campagne suisse, à une bonne heure du lac de Zurich où sera dressée la ligne d’arrivée, Pauline Ferrand-Prévot a échangé quelques mots avec une habituée de l’équipe de France. Audrey Cordon-Ragot, bientôt retraitée, onze fois championne de France sur route, souhaitait lui transmettre ses encouragements et un petit conseil : « Fonce, ne perds pas de temps ! N’attends pas de respect de la part de tes concurrentes, surtout de la jeune génération ! Pour les jeunes, peu importe ton palmarès et ce que tu représentes dans le vélo. Ne sois pas gentille avec elles ! Elles ont les crocs et ne te ménageront pas. »
Le Monde
Médaillée d’or en VTT cross-country lors des JO de Paris, fin juillet, la Française renoue avec les compétitions sur route, qu’elle avait délaissées depuis 2021. Elle est au départ, samedi, de l’épreuve en ligne du championnat du monde, à Zurich (Suisse).
Sa médaille d’or olympique était encore brûlante lorsque Pauline Ferrand-Prévot a imaginé une surprise, qui mettrait le feu à l’automne cycliste. En vacances, elle ? Surtout pas. Quelques jours après sa consécration sur l’épreuve de VTT aux Jeux de Paris, le 28 juillet à Elancourt (Yvelines), elle tient une idée. « Un peu surpris », Paul Brousse, le sélectionneur de la Fédération française de cyclisme, reçoit son appel. La vététiste, « très motivée », lui annonce vouloir renouer avec les compétitions sur route. Tout de suite : « PFP », son diminutif, pose sa candidature pour une participation aux championnats du monde, prévus deux mois plus tard.
Dont acte. Samedi 28 septembre, à 12 h 45, elle est au départ de l’épreuve disputée sur un parcours très vallonné de 154 kilomètres autour de Zurich (Suisse). « C’est un petit pari, à la fois pour elle et pour nous ! » reconnaît Paul Brousse. La championne olympique a également déclaré qu’elle briguerait une victoire sur le Tour de France Femmes dès la saison 2025. Dans cette perspective, elle quittera son équipe britannique actuelle, Ineos Grenadiers, pour rejoindre la structure néerlandaise Visma-Lease a Bike. Mais elle n’envisage pas d’attendre les prochaines compétitions de février pour se tester.
L’entraîneur national de l’équipe féminine sur route a pris quinze jours « pour réfléchir ». Comment dire non à cette cycliste de 32 ans sacrée quinze fois championne du monde dans quatre disciplines, sur route, en VTT (individuel ou en relais), en cyclo-cross et dans la dernière-née, le gravel, qui se court sur les chemins et à travers champs ? « PFP » satisfait pleinement aux critères, à commencer par la case « Expérience de l’international ».
Beaucoup à perdre
En cette fin septembre, l’intéressée a quitté sa maison de la Côte d’Azur pour le crachin gras de Zurich. Elle a beaucoup à perdre dans ce retour rapide à la discipline reine du cyclisme, où elle a déjà été championne du monde, en 2014, s’imposant au terme d’un sprint massif sur le circuit de Ponferrada (Espagne). « PFP » n’a plus couru d’épreuve nationale sur route depuis 2021 et, au niveau international, depuis 2018… Le « petit pari » est un euphémisme.
Mardi 24 septembre dans la soirée, dans un hôtel de la campagne suisse, à une bonne heure du lac de Zurich où sera dressée la ligne d’arrivée, Pauline Ferrand-Prévot a échangé quelques mots avec une habituée de l’équipe de France. Audrey Cordon-Ragot, bientôt retraitée, onze fois championne de France sur route, souhaitait lui transmettre ses encouragements et un petit conseil : « Fonce, ne perds pas de temps ! N’attends pas de respect de la part de tes concurrentes, surtout de la jeune génération ! Pour les jeunes, peu importe ton palmarès et ce que tu représentes dans le vélo. Ne sois pas gentille avec elles ! Elles ont les crocs et ne te ménageront pas. »
Le Monde