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- Out 5, 2021
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Didier Deschamps, seul contre tous, remplit son objectif en qualifiant l’équipe de France pour les demi-finales de l’Euro 2024
Le sélectionneur des Bleus a exaucé le souhait de la Fédération en ralliant le dernier carré du tournoi, où ils affronteront l’Espagne mardi. Les débats sur l’avenir du Basque devraient s’atténuer, mais pas ceux sur le jeu pratiqué par son équipe
Au bord du terrain, Didier Deschamps peut exulter, congratuler son staff pendant que ses joueurs, joyeux lurons libérés par leur qualification pour les demi-finales acquise contre le Portugal (0-0, 5-3 t.a.b.), gambadent sur la pelouse du Volksparkstadion. Le sélectionneur de l’équipe de France n’a plus les jambes de ses 20 ans, alors il savoure en marchant, un sourire qui va d’une oreille à l’autre. Il enlace Kylian Mbappé qui passe par-là, puis salue les 8 200 supporteurs tricolores qui ont fait le déplacement à Hambourg.
Ces célébrations sont à la hauteur de l’instant, puisque les Bleus viennent de vaincre la malédiction des tirs au but qui les hante depuis vingt-six ans, et d’atteindre l’objectif fixé par Philippe Diallo pour cet Euro, que le président de la Fédération française de football (FFF) détaillait au Monde fin mai : « Lorsqu’on regarde les forces en présence, notre effectif, son expérience, celle de Didier et de son staff, on se dit que nous pouvons et nous devons aller au moins en demi-finales. »
Le contrat est rempli et cette qualification pour le dernier carré repousse aux calendes grecques les discussions sur l’avenir du sélectionneur. Chaque tournoi réserve son lot de contestations à propos de l’intéressé, comme après l’élimination en huitièmes de finale de l’Euro 2021 contre la Suisse lors de laquelle le Basque n’avait pas été épargné.
Navigation à vue
Au retour de la Coupe du monde 2022 au Qatar, Deschamps avait pourtant prolongé de quatre ans son contrat à la tête de l’équipe de France, jusqu’au Mondial 2026. Un acte validé par Noël Le Graët, proche du Bayonnais, alors sur le départ de la présidence de la FFF. L’extension du bail d’un technicien déjà présent depuis 2012 avait alors été perçue par certains observateurs comme une prise en otage de l’équipe de France. Les mêmes n’ont pas manqué l’occasion de tancer de nouveau Deschamps depuis le début de l’Euro 2024.
Après des années d’union, les contrariétés irritent plus vite que lors des débuts et elles sont nombreuses depuis le premier match de ce tournoi remporté contre l’Autriche (1-0). Le jeu pratiqué par les Bleus n’est pas de nature à enthousiasmer les foules et le match contre le Portugal n’a pas réglé cette question. Pour la première fois depuis soixante ans, l’équipe de France vient d’enchaîner un sixième match sans marquer elle-même le moindre but dans le jeu.
Depuis le début de la compétition, Deschamps navigue à vue sur le plan tactique. Contre le Portugal, il a opté pour un 4-4-2 en losange, nouveau système surprise alors que le 4-3-3 choisi face à la Belgique semblait avoir donné satisfaction. Inévitablement, les interrogations ont ressurgi. « Je sais que certains d’entre vous ont posé beaucoup de questions à mon président, a indiqué Deschamps après le match contre la Seleçao. Mais je sais qu’il a confiance en moi. Le plus important pour moi, c’est qu’il ne se pose pas de questions sur moi. »
Le Monde
Le sélectionneur des Bleus a exaucé le souhait de la Fédération en ralliant le dernier carré du tournoi, où ils affronteront l’Espagne mardi. Les débats sur l’avenir du Basque devraient s’atténuer, mais pas ceux sur le jeu pratiqué par son équipe
Au bord du terrain, Didier Deschamps peut exulter, congratuler son staff pendant que ses joueurs, joyeux lurons libérés par leur qualification pour les demi-finales acquise contre le Portugal (0-0, 5-3 t.a.b.), gambadent sur la pelouse du Volksparkstadion. Le sélectionneur de l’équipe de France n’a plus les jambes de ses 20 ans, alors il savoure en marchant, un sourire qui va d’une oreille à l’autre. Il enlace Kylian Mbappé qui passe par-là, puis salue les 8 200 supporteurs tricolores qui ont fait le déplacement à Hambourg.
Ces célébrations sont à la hauteur de l’instant, puisque les Bleus viennent de vaincre la malédiction des tirs au but qui les hante depuis vingt-six ans, et d’atteindre l’objectif fixé par Philippe Diallo pour cet Euro, que le président de la Fédération française de football (FFF) détaillait au Monde fin mai : « Lorsqu’on regarde les forces en présence, notre effectif, son expérience, celle de Didier et de son staff, on se dit que nous pouvons et nous devons aller au moins en demi-finales. »
Le contrat est rempli et cette qualification pour le dernier carré repousse aux calendes grecques les discussions sur l’avenir du sélectionneur. Chaque tournoi réserve son lot de contestations à propos de l’intéressé, comme après l’élimination en huitièmes de finale de l’Euro 2021 contre la Suisse lors de laquelle le Basque n’avait pas été épargné.
Navigation à vue
Au retour de la Coupe du monde 2022 au Qatar, Deschamps avait pourtant prolongé de quatre ans son contrat à la tête de l’équipe de France, jusqu’au Mondial 2026. Un acte validé par Noël Le Graët, proche du Bayonnais, alors sur le départ de la présidence de la FFF. L’extension du bail d’un technicien déjà présent depuis 2012 avait alors été perçue par certains observateurs comme une prise en otage de l’équipe de France. Les mêmes n’ont pas manqué l’occasion de tancer de nouveau Deschamps depuis le début de l’Euro 2024.
Après des années d’union, les contrariétés irritent plus vite que lors des débuts et elles sont nombreuses depuis le premier match de ce tournoi remporté contre l’Autriche (1-0). Le jeu pratiqué par les Bleus n’est pas de nature à enthousiasmer les foules et le match contre le Portugal n’a pas réglé cette question. Pour la première fois depuis soixante ans, l’équipe de France vient d’enchaîner un sixième match sans marquer elle-même le moindre but dans le jeu.
Depuis le début de la compétition, Deschamps navigue à vue sur le plan tactique. Contre le Portugal, il a opté pour un 4-4-2 en losange, nouveau système surprise alors que le 4-3-3 choisi face à la Belgique semblait avoir donné satisfaction. Inévitablement, les interrogations ont ressurgi. « Je sais que certains d’entre vous ont posé beaucoup de questions à mon président, a indiqué Deschamps après le match contre la Seleçao. Mais je sais qu’il a confiance en moi. Le plus important pour moi, c’est qu’il ne se pose pas de questions sur moi. »
Le Monde