Notícias Euro 2024 : Toni Kroos en retraite anticipée après la défaite de l’Allemagne contre l’Espagn

Roter.Teufel

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Euro 2024 : Toni Kroos en retraite anticipée après la défaite de l’Allemagne contre l’Espagne

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Le milieu de terrain de la Mannschaft avait annoncé qu’il raccrocherait les crampons à l’issue du tournoi. Sa dernière apparition sur un terrain restera ce quart de finale perdu, après prolongation, face à la Roja (1-2).

Ilkay Gündogan le savait. Chaque match de la Mannschaft pouvait être le dernier pour son coéquipier Toni Kroos. Mais il ne fallait pas y penser, disait le capitaine allemand, à la veille du quart de finale de l’Euro 2024 face à l’Espagne. Vendredi 5 juillet, à Stuttgart, quand l’Anglais Anthony Taylor siffle la fin de la partie dans la Mercedes-Benz Arena, ce qui n’était qu’une éventualité s’est matérialisé. Les écrans géants affichent 1-2 en faveur de la Roja, au terme d’une lutte intense de cent vingt minutes. A cet instant, l’aventure des locaux dans le tournoi s’achève. Et avec elle, la carrière de son emblématique milieu de terrain.

Le public avait-il cette donnée en tête avec le coup d’envoi ? Son nom n’avait-il pas été prononcé avec un peu plus d’insistance que celui de ses coéquipiers au moment de dévoiler le onze titulaire de la Mannschaft ? Et que dire des « Toni, Toni » descendus des tribunes au moment où l’intéressé tirait un corner, préparait un coup franc, ou quand il s’est retrouvé perclus de crampes en toute fin de rencontre ? Vendredi, Toni Kroos n’aura pas joué son meilleur match, tant s’en faut. Mais l’engagement physique dont il a fait preuve, notamment pour défendre, aura témoigné de sa volonté de ne rien lâcher jusqu’au bout.

Contrairement au Mondial 2006 où, avant le huitième de finale entre l’équipe de France et la Roja, les médias ibériques avaient promis vainement de précipiter la retraite internationale de Zinédine Zidane, cette fois, l’avant-centre Joselu et le milieu Pedri auront donc tenu leur pari. L’épilogue diffère, mais, à plusieurs égards, la trajectoire de l’Allemand de 34 ans rappelle celle de son aîné. Comme le numéro 10 tricolore, il restera un des grands noms du Real Madrid. Comme lui, il fut le maître à jouer d’une sélection dont il s’était, un temps, mis en retrait, avant de revenir au chevet d’un groupe en difficulté.

Revenu sous l’impulsion de Nagelsmann

Pour l’homme né à Greifswald (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale), en janvier 1990, dans ce qui était encore, pour quelques mois, la République démocratique allemande, cela s’est concrétisé en février. Depuis l’été 2021 et l’élimination des siens en huitièmes de finale du championnat d’Europe des nations par l’Angleterre, Toni Kroos avait choisi de ne plus porter le maillot national. Mais sitôt sa nomination sur le banc germanique, à l’automne 2023, Julian Nagelsmann avait fait de son retour un dossier prioritaire.

L’affaire a pris un peu de temps. « Il souhaitait connaître la direction que l’on voulait donner à l’équipe. (…) Lors de l’un de nos premiers échanges, il m’a dit qu’il ne reviendrait que s’il a le sentiment que nous pouvons gagner », expliquera par la suite le coach. « Ce qui m’intéresse, c’est de voir si je peux aider l’Allemagne à réaliser un meilleur tournoi à domicile que ce que l’on pourrait s’imaginer au vu des dernières performances », dira, de son côté, le joueur.

Le Monde
 
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