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Euro de handball : Nikola Karabatic, le grand frère des Bleus

Roter.Teufel

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Euro de handball : Nikola Karabatic, le grand frère des Bleus

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A 37 ans, la star du PSG met son expérience au service des jeunes de l’équipe de France de handball, qui affronte les Pays-Bas, jeudi 20 janvier, pour son premier match du tour principal.

Entre Nikola Karabatic, le doyen de l’équipe de France de handball, et Thibaud Briet, le plus jeune du groupe, il y a quinze ans d’écart. En 2002, quand l’arrière gauche du Paris-Saint-Germain (PSG) faisait ses débuts en bleu, à 18 ans, celui du HBC Nantes n’avait pas 2 ans. En deux décennies, ce joueur hors norme s’est bâti le plus beau palmarès du handball français, à égalité avec celui de Thierry Omeyer, le gardien des Experts (surnom donné aux Bleus de la période 2008-2017), qui a pris sa retraite en 2019 : dix médailles d’or, dont trois aux Jeux olympiques, quatre en championnat du monde et trois en championnat d’Europe.
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Un tel joueur inspire forcément le respect. En particulier aux jeunes Bleus qui participent à leur premier grand rendez-vous international. Dans le groupe présent à l’Euro 2022, qui s’apprête à affronter les Pays-Bas jeudi 20 janvier à Budapest (Hongrie), ils sont sept dans ce cas. Le Nantais Aymeric Minne, 24 ans, en fait partie. « Vivre une telle compétition avec Nikola, c’est super. Je le voyais à la télévision quand j’étais tout jeune. C’est quelqu’un de simple, qui parle peu, mais il possède une aura particulière. Quand j’ai débuté, il est venu me dire de ne pas m’inquiéter, qu’il était sûr que j’allais faire un bon match, ça m’a galvanisé ! », raconte le demi-centre.

Evoluer au côté d’une légende peut toutefois être source de stress. « J’essaie de ne pas trop y penser parce que ça pourrait m’inhiber », confie Thibaud Briet, qui a marqué contre l’Ukraine ses deux premiers buts en bleu. L’arrière gauche de Nantes n’est pas près d’oublier leur première rencontre : « C’était il y a deux ans lors d’un Nantes-PSG, j’avais tellement la boule au ventre que je suis passé complètement à côté de mon match. »

Pour l’ailier Dylan Nahi (22 ans), qui a côtoyé Nikola Karabatic pendant quatre ans au PSG avant de rejoindre le club polonais de Kielce, c’est « un plaisir d’évoluer à ses côtés ». « Je le regarde avec beaucoup de respect, c’est un modèle », insiste-t-il. « Quand il est revenu de sa blessure, il nous a dit qu’il ne voulait pas prendre la place d’un autre. Il a travaillé dur pour revenir, plus dur que les autres. Cela en dit long sur son humilité », complète le pivot Nicolas Tournat (27 ans).

Si depuis une rupture des ligaments croisés, en octobre 2020, Nikola Karabatic fait un peu moins peur aux défenses adverses et n’est plus aussi décisif, celui qui a été élu meilleur joueur du monde à trois reprises (2007, 2014 et 2016) reste un rouage essentiel des Bleus. « Sa présence amène de la sérénité, constate Jérôme Fernandez, l’ex-capitaine des Experts. Tant que Nikola est là, les jeunes ont moins de pression, ils doivent en profiter pour se libérer. »

Le Monde
 
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