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Notícias Football féminin : les conquêtes de l’équipe d’Espagne vont au-delà du sport

Roter.Teufel

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Football féminin : les conquêtes de l’équipe d’Espagne vont au-delà du sport

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Championnes du monde en titre, les joueuses espagnoles, qui entrent en lice dans le tournoi olympique, jeudi, sont devenues des figures de la lutte pour l’égalité femmes-hommes et contre les violences sexistes et sexuelles.

La scène, diffusée en mondovision, se déroule lors des célébrations du sacre de l’équipe d’Espagne à la Coupe du monde féminine, le 20 août 2023, à Sydney (Australie). On voit Luis Rubiales, président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), imposer à la joueuse Jennifer – dite « Jenni » – Hermoso un baiser sur la bouche.

Près d’un an plus tard, la Roja au féminin s’apprête à participer aux Jeux olympiques (JO) pour la première fois de son histoire. Jenni Hermoso figure dans le groupe qui commencera le tournoi face au Japon, jeudi 25 juillet, à Nantes. Luis Rubiales, lui, ne fait pas partie des invités.

Après s’être accroché à son poste, en se présentant comme victime d’une « tentative d’assassinat social », l’homme de 46 ans a été contraint de démissionner, en septembre 2023. Il est aujourd’hui poursuivi par la justice. Dans la loi espagnole, un baiser non consenti est considéré comme un délit d’agression sexuelle. Le parquet a annoncé, en juin, qu’il réclamerait deux ans et demi de prison contre M. Rubiales, dont un an et demi pour les pressions exercées sur Mme Hermoso pour qu’elle affirme que le baiser était consenti.

Trois autres cadres de la fédération sont poursuivis pour ce même délit de coercition. Dont Jorge Vilda, l’ex-sélectionneur (de 2015 à 2023) de l’équipe féminine. L’affaire Rubiales porte mal son nom, car elle ne concerne pas qu’un homme. Il est question du machisme systémique de toute une fédération.
« Changements structurels »

Revenons en septembre 2022. Quinze internationales espagnoles adressent un e-mail commun aux hautes sphères de la RFEF. Elles dénoncent un manque de professionnalisme lors des séances d’entraînement et alertent sur un certain nombre d’« événements » qui « affectent considérablement » leur santé mentale.

La fédération affirme qu’elle « n’acceptera aucun type de pression de la part des joueuses », qui se déclarent inaptes à évoluer en équipe nationale dans ces conditions. Le sélectionneur Jorge Vilda est soutenu par sa hiérarchie.

En dépit du statu quo, trois des quinze frondeuses acceptent de revenir en sélection en vue du Mondial. En Australie, les Espagnoles créent la surprise en décrochant le titre planétaire, mais l’événement est éclipsé par la suite que l’on connaît.


Cette fois-ci, les vingt-trois championnes du monde s’unissent derrière le syndicat Futpro pour affirmer publiquement leur soutien à Jenni Hermoso. Surtout, elles exigent des « changements structurels » au sein de la RFEF. Lancé par la double Ballon d’or, Alexia Putellas, le hashtag #seacabo (« c’est terminé ») est relayé jusqu’au Parlement européen par la députée (sociale-démocrate) Laura Ballarin Cereza.

Le Monde
 
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