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- Out 5, 2021
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Football : l’équipe de France féminine remporte le Tournoi de France et fait le plein de confiance
Les Bleues ont terminé en beauté la compétition en battant, mardi soir au Havre, les championnes d’Europe néerlandaises. A quelques mois de l’Euro, ce succès dans un tournoi amical dessine une belle dynamique.
Des promesses, toujours des promesses, mais de belles promesses. A quelques mois de l’Euro (du 6 au 31 juillet en Angleterre), l’équipe de France féminine de football a remporté la deuxième édition du Tournoi de France, après une victoire convaincante contre les championnes d’Europe néerlandaises (3-1), mardi 22 février, au Havre.
Les Bleues, déjà victorieuses de cette épreuve amicale lors de la première édition en 2020, ont impressionné et terminent le rassemblement de février avec trois victoires, portant leur série à dix succès de suite, une première sous le mandat de la sélectionneuse Corinne Diacre. Cette dynamique demandera confirmation cet été où les Bleues, plus souvent déçus que comblées au sortir des compétitions internationales, espèrent décrocher leur premier sacre majeur
« Il y a des choses intéressantes, vraiment… Je sens de l’homogénéité dans cette équipe », a savouré la sélectionneuse Corinne Diacre. « Des choses se dessinent », juge-t-elle.
Si l’on reprochait à cette formation de manquer d’adversité, le rassemblement de février a réellement permis de jauger l’évolution de la sélection tricolore. Après une entrée en matière autoritaire face à la Finlande (5-0), les Françaises ont confirmé face au Brésil, en battant le Brésil (2-1) samedi à Caen, et surtout face aux joueuses des Pays-Bas, numéro 5 mondiales, championnes d’Europe 2017 et finalistes du dernier Mondial.
Wendie Renard en Marie-Antoinette Katoto en patronnes
La performance des Bleues dans la fraîcheur du Stade Océane a notamment permis d’isoler deux patronnes, dont le statut ne cesse de s’affirmer : Wendie Renard et Marie-Antoinette Katoto. La première, brassard de capitaine au bras, a inscrit sans trembler le penalty de l’ouverture du score (1-0, 20e), accordée sur une main discutable d’Aniek Nouwen. La seconde, toujours aussi à l’aise en pivot, dos au but, et déroutante dans ses appels de balle, a conclu intelligemment un service millimétré de Kadidiatou Diani (2-0, 25e) avant de signer un doublé (3-1, 74e), grâce à deux talonnades !
Les deux joueuses avaient déjà brillé dans le tournoi, s’offrant chacune un doublé, Renard contre la Finlande et Katoto face au Brésil. La défenseure lyonnaise en a profité pour devenir la septième meilleure réalisatrice de l’histoire des Bleues, à égalité avec Elodie Thomis (32 buts). Quant à Katoto, elle affole les compteurs avec 23 buts en 26 sélections.
Les quelque 5 231 spectateurs venus supporter les Bleues, un chiffre assez décevant pour l’affiche du soir après un France-Brésil à 12 000 personnes, ne regretteront sans doute pas leur choix : les Françaises ont multiplié les festivals offensifs, à l’image d’une Diani intenable sur son côté droit.
La dédicace à Aminata Diallo
De son coté, Corinne Diacre sera peut-être plus exigeante envers son groupe, elle qui relevait dès la mi-temps quelques imprécisions dans la relance. La sélectionneuse avait vu juste. Car si la superstar Vivianne Miedema a été muselée jusqu’à sa sortie à la mi-temps après une gêne physique, les Pays-Bas sont venus surprendre les Tricolores dès le retour des vestiaires, avec un corner joué rapidement et conclu par Lineth Beerensteyn (1-2, 50e). Il reste du temps pour peaufiner les réglages d’ici l’Euro, où les Bleues pourraient d’ailleurs retrouver les Pays-Bas dès les quarts de finale
Un autre défi attend Diacre ces prochaines semaines : maintenir l’état d’esprit au sein d’un vestiaire où les remous de l’affaire Kheira Hamraoui, agressée en novembre en présence de sa coéquipière au PSG Aminata Diallo, un temps suspectée, continuent d’exister.
Mardi soir encore, Katoto et Diani, dont l’entente avec Hamraoui interroge, ont célébré un but en formant un « A » avec leurs doigts, une dédicace à leur coéquipière Aminata Diallo, absente du rassemblement au contraire de Hamraoui… « Les célébrations, c’est très personnel », a commenté Diacre, sans juger ce geste loin de ternir la soirée quasi parfaite des Bleues.
Le Monde
Les Bleues ont terminé en beauté la compétition en battant, mardi soir au Havre, les championnes d’Europe néerlandaises. A quelques mois de l’Euro, ce succès dans un tournoi amical dessine une belle dynamique.
Des promesses, toujours des promesses, mais de belles promesses. A quelques mois de l’Euro (du 6 au 31 juillet en Angleterre), l’équipe de France féminine de football a remporté la deuxième édition du Tournoi de France, après une victoire convaincante contre les championnes d’Europe néerlandaises (3-1), mardi 22 février, au Havre.
Les Bleues, déjà victorieuses de cette épreuve amicale lors de la première édition en 2020, ont impressionné et terminent le rassemblement de février avec trois victoires, portant leur série à dix succès de suite, une première sous le mandat de la sélectionneuse Corinne Diacre. Cette dynamique demandera confirmation cet été où les Bleues, plus souvent déçus que comblées au sortir des compétitions internationales, espèrent décrocher leur premier sacre majeur
« Il y a des choses intéressantes, vraiment… Je sens de l’homogénéité dans cette équipe », a savouré la sélectionneuse Corinne Diacre. « Des choses se dessinent », juge-t-elle.
Si l’on reprochait à cette formation de manquer d’adversité, le rassemblement de février a réellement permis de jauger l’évolution de la sélection tricolore. Après une entrée en matière autoritaire face à la Finlande (5-0), les Françaises ont confirmé face au Brésil, en battant le Brésil (2-1) samedi à Caen, et surtout face aux joueuses des Pays-Bas, numéro 5 mondiales, championnes d’Europe 2017 et finalistes du dernier Mondial.
Wendie Renard en Marie-Antoinette Katoto en patronnes
La performance des Bleues dans la fraîcheur du Stade Océane a notamment permis d’isoler deux patronnes, dont le statut ne cesse de s’affirmer : Wendie Renard et Marie-Antoinette Katoto. La première, brassard de capitaine au bras, a inscrit sans trembler le penalty de l’ouverture du score (1-0, 20e), accordée sur une main discutable d’Aniek Nouwen. La seconde, toujours aussi à l’aise en pivot, dos au but, et déroutante dans ses appels de balle, a conclu intelligemment un service millimétré de Kadidiatou Diani (2-0, 25e) avant de signer un doublé (3-1, 74e), grâce à deux talonnades !
Les deux joueuses avaient déjà brillé dans le tournoi, s’offrant chacune un doublé, Renard contre la Finlande et Katoto face au Brésil. La défenseure lyonnaise en a profité pour devenir la septième meilleure réalisatrice de l’histoire des Bleues, à égalité avec Elodie Thomis (32 buts). Quant à Katoto, elle affole les compteurs avec 23 buts en 26 sélections.
Les quelque 5 231 spectateurs venus supporter les Bleues, un chiffre assez décevant pour l’affiche du soir après un France-Brésil à 12 000 personnes, ne regretteront sans doute pas leur choix : les Françaises ont multiplié les festivals offensifs, à l’image d’une Diani intenable sur son côté droit.
La dédicace à Aminata Diallo
De son coté, Corinne Diacre sera peut-être plus exigeante envers son groupe, elle qui relevait dès la mi-temps quelques imprécisions dans la relance. La sélectionneuse avait vu juste. Car si la superstar Vivianne Miedema a été muselée jusqu’à sa sortie à la mi-temps après une gêne physique, les Pays-Bas sont venus surprendre les Tricolores dès le retour des vestiaires, avec un corner joué rapidement et conclu par Lineth Beerensteyn (1-2, 50e). Il reste du temps pour peaufiner les réglages d’ici l’Euro, où les Bleues pourraient d’ailleurs retrouver les Pays-Bas dès les quarts de finale
Un autre défi attend Diacre ces prochaines semaines : maintenir l’état d’esprit au sein d’un vestiaire où les remous de l’affaire Kheira Hamraoui, agressée en novembre en présence de sa coéquipière au PSG Aminata Diallo, un temps suspectée, continuent d’exister.
Mardi soir encore, Katoto et Diani, dont l’entente avec Hamraoui interroge, ont célébré un but en formant un « A » avec leurs doigts, une dédicace à leur coéquipière Aminata Diallo, absente du rassemblement au contraire de Hamraoui… « Les célébrations, c’est très personnel », a commenté Diacre, sans juger ce geste loin de ternir la soirée quasi parfaite des Bleues.
Le Monde