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- Out 5, 2021
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Kylian Mbappé, la boussole qui pourrait manquer à l’équipe de France
Pour leur match le plus relevé de la phase de groupes de l’Euro 2024, face aux Pays-Bas, les Bleus pourraient être privés de leur attaquant, qui a fait une apparition à l’entraînement, un pansement sur le nez, mercredi.
A la veille de la victoire tricolore contre l’Autriche (1-0), Kylian Mbappé s’était demandé s’il aurait « les jambes » pour faire mal à la défense adverse, après plusieurs semaines à jouer par intermittence, à se plaindre de douleurs au dos et au genou. Son mental, malgré tout, le capitaine de l’équipe de France le décrivait intact : « Ce qui est sûr, c’est que j’ai la tête. » Quelques jours plus tard, Mbappé n’a plus de nez – ou, du moins, celui-ci est en mauvais état – et cette fracture pourrait le priver du deuxième match des Bleus à l’Euro 2024, vendredi 21 juin, face aux Pays-Bas.
L’encadrement de l’équipe de France maintenait encore le doute, mercredi, sur une éventuelle participation de son attaquant à cette rencontre. Ce dernier a trottiné à l’écart du groupe lors de l’entraînement du jour, un pansement sur le nez, avant de tenter quelques frappes avec ses coéquipiers. Toutefois, sa présence vendredi apparaît peu probable pour des raisons notamment matérielles : le Bondynois devrait probablement jouer avec un masque de protection, qui nécessite plusieurs jours de confection et de s’habituer à celui-ci – notamment en matière de respiration –, avant de se lancer dans un match d’une grande compétition internationale. A fortiori face à l’adversaire le plus redoutable du groupe D pour l’équipe de France.
Après le feuilleton de la cuisse de Zinédine Zidane à la Coupe du monde 2002 – le numéro 10 était arrivé blessé en Corée du Sud et n’avait pu disputer que le troisième match de la phase de groupes –, place donc au nez de Mbappé. Ce dernier pourrait ne retrouver les terrains que lors des huitièmes de finale et être préservé pour le match contre la Pologne, le 25 juin, si les Bleus sont, à ce moment-là, déjà qualifiés pour le tour suivant. Mais, pour offrir quelques jours de récupération de plus au capitaine des Bleus, il faudra l’emporter face aux Pays-Bas. Sans lui, ce serait une gageure.
La sélection tricolore n’a gagné aucun des six derniers matchs qu’elle a disputé quand son capitaine n’était pas dans le onze de départ. « Kylian, c’est Kylian et l’équipe de France sera toujours plus forte avec lui », résume souvent Didier Deschamps. Cette phrase, a priori dénuée d’originalité, a pris davantage de sens à l’approche de cet Euro, que le Bondynois a abordé comme le seul grand patron des Bleus, sur le terrain comme dans les vestiaires. Une première depuis ses débuts en sélection, en 2017.
Du poids dans le vestiaire
Nommé capitaine en mars 2023 après les retraites internationales d’Hugo Lloris et Raphaël Varane, Kylian Mbappé a pris ses nouvelles responsabilités très au sérieux. De lui, il est évidemment toujours plus question que des autres, lors des rassemblements tricolores. Mais en conférence de presse, l’ex-Parisien a déjà, à plusieurs reprises, tenu à mettre de côté les questions sur sa personne pour ne répondre qu’à celles qui faisaient référence à l’équipe de France.
Le Monde
Pour leur match le plus relevé de la phase de groupes de l’Euro 2024, face aux Pays-Bas, les Bleus pourraient être privés de leur attaquant, qui a fait une apparition à l’entraînement, un pansement sur le nez, mercredi.
A la veille de la victoire tricolore contre l’Autriche (1-0), Kylian Mbappé s’était demandé s’il aurait « les jambes » pour faire mal à la défense adverse, après plusieurs semaines à jouer par intermittence, à se plaindre de douleurs au dos et au genou. Son mental, malgré tout, le capitaine de l’équipe de France le décrivait intact : « Ce qui est sûr, c’est que j’ai la tête. » Quelques jours plus tard, Mbappé n’a plus de nez – ou, du moins, celui-ci est en mauvais état – et cette fracture pourrait le priver du deuxième match des Bleus à l’Euro 2024, vendredi 21 juin, face aux Pays-Bas.
L’encadrement de l’équipe de France maintenait encore le doute, mercredi, sur une éventuelle participation de son attaquant à cette rencontre. Ce dernier a trottiné à l’écart du groupe lors de l’entraînement du jour, un pansement sur le nez, avant de tenter quelques frappes avec ses coéquipiers. Toutefois, sa présence vendredi apparaît peu probable pour des raisons notamment matérielles : le Bondynois devrait probablement jouer avec un masque de protection, qui nécessite plusieurs jours de confection et de s’habituer à celui-ci – notamment en matière de respiration –, avant de se lancer dans un match d’une grande compétition internationale. A fortiori face à l’adversaire le plus redoutable du groupe D pour l’équipe de France.
Après le feuilleton de la cuisse de Zinédine Zidane à la Coupe du monde 2002 – le numéro 10 était arrivé blessé en Corée du Sud et n’avait pu disputer que le troisième match de la phase de groupes –, place donc au nez de Mbappé. Ce dernier pourrait ne retrouver les terrains que lors des huitièmes de finale et être préservé pour le match contre la Pologne, le 25 juin, si les Bleus sont, à ce moment-là, déjà qualifiés pour le tour suivant. Mais, pour offrir quelques jours de récupération de plus au capitaine des Bleus, il faudra l’emporter face aux Pays-Bas. Sans lui, ce serait une gageure.
La sélection tricolore n’a gagné aucun des six derniers matchs qu’elle a disputé quand son capitaine n’était pas dans le onze de départ. « Kylian, c’est Kylian et l’équipe de France sera toujours plus forte avec lui », résume souvent Didier Deschamps. Cette phrase, a priori dénuée d’originalité, a pris davantage de sens à l’approche de cet Euro, que le Bondynois a abordé comme le seul grand patron des Bleus, sur le terrain comme dans les vestiaires. Une première depuis ses débuts en sélection, en 2017.
Du poids dans le vestiaire
Nommé capitaine en mars 2023 après les retraites internationales d’Hugo Lloris et Raphaël Varane, Kylian Mbappé a pris ses nouvelles responsabilités très au sérieux. De lui, il est évidemment toujours plus question que des autres, lors des rassemblements tricolores. Mais en conférence de presse, l’ex-Parisien a déjà, à plusieurs reprises, tenu à mettre de côté les questions sur sa personne pour ne répondre qu’à celles qui faisaient référence à l’équipe de France.
Le Monde