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le gouvernement réfléchit à supprimer le retrait de points pour les petits excès de vitesse

Roter.Teufel

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Permis de conduire :
le gouvernement réfléchit à supprimer le retrait de points pour les petits excès de vitesse



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Défendue par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, la mesure « peut s’étudier », selon l’Elysée. L’opposition dénonce une proposition électoraliste à quelques semaines du premier tour des législatives.


Il ne s’agit encore que d’une piste, d’une « réflexion personnelle d’un ministre », dit-on, à Matignon, mais les associations d’automobilistes crient déjà victoire. Mercredi 25 mai, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a fait part de l’idée d’alléger les sanctions liées aux petits excès de vitesse. Le retrait d’un point de permis ne serait plus automatique si le dépassement de la vitesse n’excède pas les 5 km/h. L’amende, en revanche, serait maintenue. La mesure s’accompagnerait d’un renforcement de la lutte contre l’usurpation d’identité – lorsqu’un automobiliste prétend de façon mensongère ne pas être au volant lors d’une infraction.

« Enfin ! », se félicite l’association 40 millions d’automobilistes. Emballement ? Si la proposition doit encore faire l’objet d’arbitrages au sein du gouvernement, elle aurait, d’ores et déjà, l’assentiment d’Emmanuel Macron. « Le président est raccord », veut-on croire dans l’entourage du ministre de l’intérieur. « C’est une réflexion qui peut s’étudier », confirme-t-on, à l’Elysée.

A un peu plus de quinze jours du premier tour des élections législatives, le 12 juin, ce geste envers des conducteurs déjà tenaillés par la hausse des prix des carburants peut être vu comme une nouvelle volte-face du chef de l’Etat. Une mesure « électoraliste », dénoncent, en chœur, les partis de l’opposition. A moins qu’il ne s’agisse de la preuve qu’Emmanuel Macron « a appris » de ses cinq années au pouvoir, comme il l’assurait, quelques mois avant sa réélection.
Ne pas « faire suer les gens »

A son arrivée à l’Elysée, le chef de l’Etat n’avait guère cherché à amadouer les rouleurs en imposant, en 2018, la limitation de vitesse à 80 km/h, portée par son premier ministre de l’époque, Edouard Philippe, et la taxe carbone sur les prix des carburants. Deux affronts, selon les représentants d’automobilistes à l’origine de la révolte des « gilets jaunes », l’une des crises les plus fortes de son premier mandat. Mais une position assumée à l’époque, au nom de la sécurité routière et de la défense de l’environnement, qui s’était traduite dans les mots du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, fustigeant – en s’attaquant à son adversaire des Républicains (LR) Laurent Wauquiez – « les gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel ».
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Taxé d’arrogance, le chef de l’Etat semble dire désormais qu’il n’ignore pas que les personnes les plus pénalisées par ces retraits de points sont les ménages modestes d’une France rurale et périphérique, si souvent oubliée des Parisiens. « Le but n’est pas de faire suer les gens, mais d’être efficace. On mobilise nos forces sur ceux qui pourrissent la vie des gens, qui roulent comme des zinzins, font des rodéos urbains ou ne respectent pas les cyclistes. Mais on n’enquiquine pas les gens communs qui ont un instant d’inattention », atteste Sacha Houlié, député de la Vienne pour le parti présidentiel La République en marche (LRM), candidat à sa réélection.


Le Monde
 
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