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- Out 5, 2021
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Le triathlon olympique va-t-il se réduire à un duathlon à cause de la pollution de la Seine ?
Après l’annulation des séances d’entraînement en raison des pluies du week-end qui ont dégradé la qualité du fleuve, les organisateurs doivent décider mardi à l’aube si l’épreuve hommes du triathlon peut avoir lieu dans la foulée.
Le triathlon olympique va-t-il se muer en duathlon ? Traduction : les triathlètes vont-ils pouvoir nager dans la Seine ou devront-ils se contenter de pédaler et de courir au bord du fleuve ? Moins de vingt-quatre heures avant l’épreuve hommes, dont le départ est programmé à 8 heures, mardi 30 juillet, la séance d’entraînement de lundi dans la Seine a été annulée en raison de la mauvaise qualité bactériologique du fleuve. Le premier rendez-vous de « familiarisation » des athlètes, prévu la veille, avait aussi été annulé pour les mêmes raisons.
Lire aussi | JO 2024 : revivez les huit médailles tricolores du lundi 29 juillet avec les titres de la sabreuse Manon Apithy-Brunet et du céiste Nicolas Gestin
« Les analyses effectuées [dimanche] dans la Seine ont révélé des niveaux de qualité de l’eau qui, pour la fédération internationale World Triathlon, ne présentent pas les garanties suffisantes pour permettre la tenue de l’événement », ont indiqué le Comité d’organisation de Paris 2024 (Cojop) et la fédération internationale dans un communiqué. La détérioration de la qualité est due « aux pluies qui se sont abattues sur Paris les 26 et 27 juillet », ont-ils précisé.
Deux bactéries présentes dans les matières fécales sont surveillées de près : Escherichia coli et les entérocoques. Selon le règlement de la fédération internationale, elles ne doivent pas dépasser respectivement 1 000 unités formant colonie (UFC) et 600 UFC pour 100 millilitres d’eau. Les organisateurs n’ont pas précisé les niveaux mesurés dimanche, se contentant de rappeler que « la priorité est la santé des athlètes ». Selon nos informations, les niveaux d’Escherichia coli frôlaient encore les 2 000 UFC dimanche.
Report à vendredi
Cette présence accrue de bactéries est directement liée à la pluie continue qui s’est abattue sur l’Ile-de-France, vendredi et samedi, et sur les bassins versants de la Seine et de ses affluents, en amont. En deux jours, il est tombé l’« équivalent de deux semaines de pluie d’un mois de juillet normal à Paris », précisait, dès dimanche matin, le préfet Pierre-Antoine Molina, chargé des politiques publiques à la préfecture de région, lors d’une conférence de presse initialement pensée pour rappeler l’ampleur des travaux d’assainissement engagés ces six dernières années avec un budget de 1,4 milliard d’euros.
Lorsqu’il pleut à proximité des grandes agglomérations, une partie du trop-plein des égouts où se mêlent eaux usées et les eaux pluviales est déversée dans l’environnement pour éviter que ce mélange inonde les rues.
En vue des Jeux olympiques de Paris 2024, et pour que les Franciliens puissent se baigner dans la Seine et la Marne, à partir de l’été 2025, d’importants réservoirs ont été creusés ou aménagés. Leur rôle : faire tampon en cas d’orage, en attendant que le niveau des égouts redescende et que ces derniers puissent absorber l’eau collectée. Celui qui a été inauguré en juin derrière la gare d’Austerlitz, d’une capacité de stockage équivalente à vingt piscines olympique, a permis d’éviter des rejets d’eaux usées à Paris mais pas en amont.
Le Monde
Après l’annulation des séances d’entraînement en raison des pluies du week-end qui ont dégradé la qualité du fleuve, les organisateurs doivent décider mardi à l’aube si l’épreuve hommes du triathlon peut avoir lieu dans la foulée.
Le triathlon olympique va-t-il se muer en duathlon ? Traduction : les triathlètes vont-ils pouvoir nager dans la Seine ou devront-ils se contenter de pédaler et de courir au bord du fleuve ? Moins de vingt-quatre heures avant l’épreuve hommes, dont le départ est programmé à 8 heures, mardi 30 juillet, la séance d’entraînement de lundi dans la Seine a été annulée en raison de la mauvaise qualité bactériologique du fleuve. Le premier rendez-vous de « familiarisation » des athlètes, prévu la veille, avait aussi été annulé pour les mêmes raisons.
Lire aussi | JO 2024 : revivez les huit médailles tricolores du lundi 29 juillet avec les titres de la sabreuse Manon Apithy-Brunet et du céiste Nicolas Gestin
« Les analyses effectuées [dimanche] dans la Seine ont révélé des niveaux de qualité de l’eau qui, pour la fédération internationale World Triathlon, ne présentent pas les garanties suffisantes pour permettre la tenue de l’événement », ont indiqué le Comité d’organisation de Paris 2024 (Cojop) et la fédération internationale dans un communiqué. La détérioration de la qualité est due « aux pluies qui se sont abattues sur Paris les 26 et 27 juillet », ont-ils précisé.
Deux bactéries présentes dans les matières fécales sont surveillées de près : Escherichia coli et les entérocoques. Selon le règlement de la fédération internationale, elles ne doivent pas dépasser respectivement 1 000 unités formant colonie (UFC) et 600 UFC pour 100 millilitres d’eau. Les organisateurs n’ont pas précisé les niveaux mesurés dimanche, se contentant de rappeler que « la priorité est la santé des athlètes ». Selon nos informations, les niveaux d’Escherichia coli frôlaient encore les 2 000 UFC dimanche.
Report à vendredi
Cette présence accrue de bactéries est directement liée à la pluie continue qui s’est abattue sur l’Ile-de-France, vendredi et samedi, et sur les bassins versants de la Seine et de ses affluents, en amont. En deux jours, il est tombé l’« équivalent de deux semaines de pluie d’un mois de juillet normal à Paris », précisait, dès dimanche matin, le préfet Pierre-Antoine Molina, chargé des politiques publiques à la préfecture de région, lors d’une conférence de presse initialement pensée pour rappeler l’ampleur des travaux d’assainissement engagés ces six dernières années avec un budget de 1,4 milliard d’euros.
Lorsqu’il pleut à proximité des grandes agglomérations, une partie du trop-plein des égouts où se mêlent eaux usées et les eaux pluviales est déversée dans l’environnement pour éviter que ce mélange inonde les rues.
En vue des Jeux olympiques de Paris 2024, et pour que les Franciliens puissent se baigner dans la Seine et la Marne, à partir de l’été 2025, d’importants réservoirs ont été creusés ou aménagés. Leur rôle : faire tampon en cas d’orage, en attendant que le niveau des égouts redescende et que ces derniers puissent absorber l’eau collectée. Celui qui a été inauguré en juin derrière la gare d’Austerlitz, d’une capacité de stockage équivalente à vingt piscines olympique, a permis d’éviter des rejets d’eaux usées à Paris mais pas en amont.
Le Monde