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Manaudou, Dicko, Ngapeth, Renard… quatorze prétendants en campagne pour devenir porte-drapeaux de la France aux JO de Paris

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Le CNOSF a dévoilé, jeudi, les noms des candidats au rôle de porte-drapeaux aux Jeux olympiques et paralympiques. L’ensemble de la délégation tricolore devra élire leurs représentants les 9 et 10 juillet.

Ils ne sont plus que quatorze. Jeudi 13 juin, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le Comité paralympique et sportif français (CPSF) ont annoncé l’identité des candidats français pour être porte-drapeaux. Parmi les têtes d’affiche, on peut citer notamment Florent Manaudou (natation), Renaud Lavillenie (athlétisme) ou Romane Dicko (judo) côté Jeux olympiques ; et Nantenin Keïta (para-athlétisme) ou Alexis Hanquinquant (paratriathlon) pour les paralympiques.

Mais pour connaître les binômes d’athlètes qui officieront cet été lors des cérémonies d’ouverture des Jeux de Paris – un homme et une femme pour les Jeux olympiques, le 26 juillet ; un autre couple pour les Jeux paralympiques, le 28 août –, il faudra encore patienter un mois. L’identité des quatre lauréats ne sera pas révélée avant le 12 juillet.

D’ici là, les 18 prétendants (14 athlètes olympiques et 4 athlètes paralympiques) s’engageront dans une sorte de campagne électorale. Car pour la première fois en France, l’ensemble de la délégation tricolore (565 athlètes olympiques et 240 athlètes paralympiques espérés) va voter pour élire ses porte-drapeaux. Les sportifs français voteront pour la paire d’athlètes qu’ils souhaitent voir les représenter les 9 et 10 juillet.

Certains ont fait machine arrière

Le processus de sélection des potentiels futurs porte-drapeaux a fait l’objet de nombreuses critiques ces dernières semaines. Chaque fédération pouvait présenter deux candidats, un homme et une femme, à condition que ces derniers respectent trois critères.

Premièrement, il n’était pas possible d’avoir déjà occupé ce rôle dans sa carrière. Clarisse Agbégnénou, porte-drapeau masqué de l’équipe de France en pleine pandémie, à Tokyo, en 2021, n’a donc pas pu se représenter. La championne olympique n’a d’ailleurs pas manqué de manifester son mécontentement sur X : « Il y a les Français et les chiffres qui expriment une certaine volonté et de l’autre côté des personnes œuvrent en backstage pour imposer des conditions discriminantes pour désigner les porte-drapeaux. »

La deuxième condition établie par le CNOSF et le CPSF, plus floue, concernait « l’éthique du sportif » et « l’incarnation des valeurs olympiques » . Elle n’a pas mis hors course le volleyeur star des Bleus Earvin Ngapeth, impliqué dans plusieurs affaires avec la justice, qui expliquait à L’Equipe, il y a trois jours, être candidat pour « prouver que le sport peut sauver [un homme] ». Le dernier critère indique que les deux porte-drapeaux ne pourront pas être issus de la même fédération.

D’autres ont décidé, d’eux-mêmes, de mettre ce rêve de côté pour différentes raisons. Arnaud Assoumani, quintuple médaillé paralympique de saut en longueur et de triple saut, a par exemple renoncé, mercredi 12 juin, pour dénoncer un processus de sélection « inéquitable, injuste et indéfendable ». Il a regretté sur Instagram que chaque fédération française olympique ou paralympique ne puisse présenter que deux candidats – peu importe le nombre de sports que la fédération représente lors des Jeux.

Pour se concentrer sur ses performances sportives, Rudy Gobert ne sera également pas de la partie. Alors qu’il déclarait fin avril au Monde son envie d’être porte-drapeau, le pivot des Bleus, vice-champions olympiques en titre, a fait machine arrière, comme les autres basketteurs : son équipe jouera dès le lendemain de la cérémonie d’ouverture, son premier match de la compétition, à Lille.

Le Monde
 
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