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Matières premières : « Coup de semonce sur l’once d’or »

Roter.Teufel

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Matières premières : « Coup de semonce sur l’once d’or »

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Avec le déclenchement de l’offensive militaire russe en Ukraine, le prix du métal précieux a bondi à 1 974 dollars l’once, jeudi 24 février au matin, un plus haut depuis septembre 2020. Les investisseurs misent toujours sur l’inoxydable valeur refuge.

Pérorer sur l’or est-il hors de propos ? Alors que la guerre a éclaté en Ukraine, plombant l’atmosphère, il semble vain d’évoquer le métal précieux. Et pourtant ! Les investisseurs misent sur l’inoxydable valeur refuge. L’imminence du conflit ne faisait pas un pli ; la réaction a été immédiate : coup de semonce sur l’once d’or. Son prix a bondi à 1 974 dollars (1 760 euros), jeudi 24 février au matin, un plus haut depuis septembre 2020. Il a ensuite légèrement fondu, alors que les troupes russes de Vladimir Poutine, elles, fondaient sur l’Ukraine.

Les investisseurs pèsent leurs intérêts au trébuchet. Ils mesurent les conséquences de cette invasion, l’impact des sanctions prononcées par l’Europe et les Etats-Unis contre Moscou, tout autant que l’évolution de la politique monétaire américaine, avec une remontée des taux attendue en mars. L’or en sort avec une cote taillée autour des 1 900 dollars l’once. Proche du niveau historique des 2 000 dollars, un seuil pulvérisé en août 2020, en pleine crise économique liée à la pandémie de Covid-19.

Forte accélération

Alors, pas de record pour l’or. Contrairement au blé, dont les grains dorés se sont arrachés, jeudi. A la mi-journée, sur le marché européen Euronext, la tonne de cette céréale se négociait à un prix jamais vu (344 euros la tonne), avant de clôturer à 316 euros. Vendredi, Kiev était sur le qui-vive. Mais, sur les marchés, la tension baissait d’un cran. De quoi faire ployer le prix du blé, même si s’il reste très élevé.

Il en va de même pour le colza, qui, après une forte accélération, reculait d’un pas. La crainte d’une rupture dans les flux d’huile de tournesol, dont l’Ukraine contrôle à elle seule plus de la moitié du volume mondial, a donné le tournis aux marchés. Les huiles se sont échauffées. Celle de palme, devenue brûlante, a, elle aussi, décroché un record, franchissant les 6 000 ringgits (1 274 euros) la tonne à la Bourse de Kuala Lumpur, en Malaisie.


Blé, maïs, colza, tournesol : autant de nuances de jaune dans le cadre des paysages agricoles. Cette palette couleur soleil va-t-elle se transformer en galette dorée ? C’est une réalité pour les céréaliers français, qui ont renoué avec la sérénité. Ils devraient avoir le sourire dans les allées du Salon de l’agriculture, qui ouvrait ses portes samedi, porte de Versailles, à Paris. Seule ombre au tableau : le coût des engrais, pénalisé par l’envolée du prix du gaz. Les éleveurs, de leur côté, font grise mine. Nourrir les animaux avec des céréales dorées leur reste à travers le gosier.

Le Monde
 
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