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- Out 5, 2021
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Mondial féminin de handball : en battant la Russie, la France hérite de la Suède en quarts de finale
Les championnes olympiques ont étouffé, lundi, l’équipe russe (33-28) grâce à une Allison Pineau des grands soirs. Elles retrouveront l’équipe scandinave qu’elles avaient éliminée en demi-finales aux derniers JO.
Des retrouvailles… déjà ! Quatre mois après s’être affrontées deux fois sur la scène olympique de Tokyo – au tour principal et en demi-finales –, les handballeuses françaises et suédoises vont à nouveau en découdre pour le compte, cette fois-ci, du mondial à Granollers (Espagne).
Les Bleues ont rempli leur mission, lundi 13 décembre, en maîtrisant la Russie (33-28) lors du dernier match de groupe, qui leur permet de décrocher la première place et d’éviter l’épouvantail norvégien en quarts de finale.
Dans ce qui ressemblait vaguement à un remake de la finale des Jeux – l’équipe russe a beaucoup changé depuis Tokyo –, les Françaises ont une nouvelle fois étouffé leur adversaire en défense, comme elles en ont pris la bonne habitude depuis le début de la compétition dans le nord de Barcelone. « On était dans le bon tempo, bien préparés, souriants, lucides. Tous les secteurs de jeu ont bien fonctionné. L’écart est monté à plus neuf, on a un peu laissé filer mais ce n’est pas grave », s’est réjoui le sélectionneur des Bleues, Olivier Krumbholz.
Cinq buts pour Pineau
Les Françaises ont aussi ajouté une belle touche offensive, portées par le bras droit d’Allison Pineau qui fêtait sa 270e sélection en équipe de France, devenant la quatrième bleue la plus capée à égalité avec Camille Ayglon, et derrière Isabelle Wendling (338), Siraba Dembélé (291) et Véronique Pecqueux-Rolland (289).
Et ce n’est pas un échec sur un jet de sept mètres dans le début de la première période qui l’a déconcentrée, retournant sur la ligne par la suite. L’arrière de Ljubljana a proposé un véritable show au tir et à la passe, inaltérable pendant trente minutes, avec trois buts dont un penalty, trois passes décisives et aucune balle perdue. Elle a terminé la rencontre avec cinq buts au compteur.
Après un début de match serré, les Bleues ont très rapidement fait la différence face à des Russes sans solution en attaque. La seconde période a été une nouvelle démonstration de la force collective des coéquipières de Coralie Lassource, parfaite sur son aile droite. Avec une physionomie de match favorable, Olivier Krumbholz a pu lancer dans le jeu Orlane Kanor, la joueuse de Metz effectuant son retour après une rupture du tendon d’Achille gauche à la mi-avril. La Guadeloupéenne de 24 ans, absente à Tokyo, a pu inscrire un but dans les dix dernières minutes.
« Ça devrait nous permettre d’aérer le jeu et de retrouver des espaces à six mètres parce que l’on sera plus dangereux à six mètres », s’est félicité le sélectionneur, qui a également récupéré dans son effectif Laura Flippes, alignée dès le début du match.
Esprit de revanche
Ce succès, avec à nouveau un écart très large (elles avaient gagné de onze buts contre la Slovénie, de dix buts contre l’Angola et la Pologne), est le plus abouti depuis le début de la compétition des Françaises, qui arrivent avec le plein de confiance en quarts de finale, invaincues, avec une défense extrêmement bien en place, et une attaque qui commence à bien se trouver sur le jeu placé, péché mignon des Bleues sur les premiers matches.
Pour une place dans le dernier carré, c’est donc des habituées que les Françaises vont retrouver, mercredi, à Granollers. Les Suédoises, tenues en échec au tour principal des JO (28-28) mais surtout éliminées au pied de la finale par les Bleues (29-27), auront à cœur de prendre leur revanche.
Les joueuses d’Olivier Krumbholz visent, elles, un doublé en l’espace de quatre mois, que seules les Danoises (1996) et les Norvégiennes (2008) sont parvenues à réaliser (à l’époque, un Championnat d’Europe à la place d’un Mondial). Ce chemin vers le troisième sacre planétaire pourrait prendre de forts accents scandinaves, avec des Françaises placées dans la moitié de tableau des Danoises. Avant d’espérer retrouver en finale les Norvégiennes, championnes d’Europe 2020, qui en battant les Pays-Bas, mercredi, ont éliminé, avant même les quarts de finale, les championnes du monde en titre.
Le Monde
Les championnes olympiques ont étouffé, lundi, l’équipe russe (33-28) grâce à une Allison Pineau des grands soirs. Elles retrouveront l’équipe scandinave qu’elles avaient éliminée en demi-finales aux derniers JO.
Des retrouvailles… déjà ! Quatre mois après s’être affrontées deux fois sur la scène olympique de Tokyo – au tour principal et en demi-finales –, les handballeuses françaises et suédoises vont à nouveau en découdre pour le compte, cette fois-ci, du mondial à Granollers (Espagne).
Les Bleues ont rempli leur mission, lundi 13 décembre, en maîtrisant la Russie (33-28) lors du dernier match de groupe, qui leur permet de décrocher la première place et d’éviter l’épouvantail norvégien en quarts de finale.
Dans ce qui ressemblait vaguement à un remake de la finale des Jeux – l’équipe russe a beaucoup changé depuis Tokyo –, les Françaises ont une nouvelle fois étouffé leur adversaire en défense, comme elles en ont pris la bonne habitude depuis le début de la compétition dans le nord de Barcelone. « On était dans le bon tempo, bien préparés, souriants, lucides. Tous les secteurs de jeu ont bien fonctionné. L’écart est monté à plus neuf, on a un peu laissé filer mais ce n’est pas grave », s’est réjoui le sélectionneur des Bleues, Olivier Krumbholz.
Cinq buts pour Pineau
Les Françaises ont aussi ajouté une belle touche offensive, portées par le bras droit d’Allison Pineau qui fêtait sa 270e sélection en équipe de France, devenant la quatrième bleue la plus capée à égalité avec Camille Ayglon, et derrière Isabelle Wendling (338), Siraba Dembélé (291) et Véronique Pecqueux-Rolland (289).
Et ce n’est pas un échec sur un jet de sept mètres dans le début de la première période qui l’a déconcentrée, retournant sur la ligne par la suite. L’arrière de Ljubljana a proposé un véritable show au tir et à la passe, inaltérable pendant trente minutes, avec trois buts dont un penalty, trois passes décisives et aucune balle perdue. Elle a terminé la rencontre avec cinq buts au compteur.
Après un début de match serré, les Bleues ont très rapidement fait la différence face à des Russes sans solution en attaque. La seconde période a été une nouvelle démonstration de la force collective des coéquipières de Coralie Lassource, parfaite sur son aile droite. Avec une physionomie de match favorable, Olivier Krumbholz a pu lancer dans le jeu Orlane Kanor, la joueuse de Metz effectuant son retour après une rupture du tendon d’Achille gauche à la mi-avril. La Guadeloupéenne de 24 ans, absente à Tokyo, a pu inscrire un but dans les dix dernières minutes.
« Ça devrait nous permettre d’aérer le jeu et de retrouver des espaces à six mètres parce que l’on sera plus dangereux à six mètres », s’est félicité le sélectionneur, qui a également récupéré dans son effectif Laura Flippes, alignée dès le début du match.
Esprit de revanche
Ce succès, avec à nouveau un écart très large (elles avaient gagné de onze buts contre la Slovénie, de dix buts contre l’Angola et la Pologne), est le plus abouti depuis le début de la compétition des Françaises, qui arrivent avec le plein de confiance en quarts de finale, invaincues, avec une défense extrêmement bien en place, et une attaque qui commence à bien se trouver sur le jeu placé, péché mignon des Bleues sur les premiers matches.
Pour une place dans le dernier carré, c’est donc des habituées que les Françaises vont retrouver, mercredi, à Granollers. Les Suédoises, tenues en échec au tour principal des JO (28-28) mais surtout éliminées au pied de la finale par les Bleues (29-27), auront à cœur de prendre leur revanche.
Les joueuses d’Olivier Krumbholz visent, elles, un doublé en l’espace de quatre mois, que seules les Danoises (1996) et les Norvégiennes (2008) sont parvenues à réaliser (à l’époque, un Championnat d’Europe à la place d’un Mondial). Ce chemin vers le troisième sacre planétaire pourrait prendre de forts accents scandinaves, avec des Françaises placées dans la moitié de tableau des Danoises. Avant d’espérer retrouver en finale les Norvégiennes, championnes d’Europe 2020, qui en battant les Pays-Bas, mercredi, ont éliminé, avant même les quarts de finale, les championnes du monde en titre.
Le Monde