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Paris 2024 : la folie Wembanyama déferle sur les Jeux olympiques
En trois semaines de préparation, le phénomène tricolore du basket-ball a conquis l’équipe de France, qui commence son tournoi, samedi 27 juillet, face au Brésil.
La voix aiguë perce dans la salle. « Weeeeeeeemby ! » A moitié suspendu aux barrières surplombant la sortie menant aux vestiaires, un enfant hèle l’immense numéro 32 de l’équipe de France masculine de basket-ball qui quitte le parquet de la CO’Met d’Orléans, dimanche 21 juillet. Cible de toutes les attentions, Victor Wembanyama tape dans les multiples mains qui se tendent, paraphe quelques babioles et sourit aux fans qui l’attendent.
En trois semaines de préparation olympique, le phénomène tricolore du basket mondial a pu éprouver sa popularité dans son pays natal. Elle est au firmament, et va à son tour embraser Lille, où les Bleus commencent leurs Jeux, samedi 27 juillet, à 17 h 15, face au Brésil.
De Rouen à Orléans, en passant par Montpellier et Lyon, partout où l’équipe de France est passée, les maillots bleus frappés du numéro 32 sont devenus légion. Après une première saison aboutie en NBA, le championnat professionnel nord-américain – il a été auréolé du titre de « rookie of the year » (débutant de l’année) –, le public tricolore avait hâte de voir évoluer sous ses yeux la nouvelle star internationale. Et il n’a pas été déçu.
Si les Français ont manqué leur préparation sur le plan des résultats, enchaînant quatre accrocs de rang, Victor Wembanyama a assumé son rang. « Vous avez un joueur extraordinaire, constate Brian Goorjian, sélectionneur de l’Australie, dernière équipe à avoir affronté les Bleus. C’est vraiment difficile de défendre sur lui. En défense, il se déplace partout et intimide tout le monde, il peut shooter à trois points, est mobile et est encore très jeune. » Une sorte d’arme fatale, en quelque sorte, un « atout maître », selon le sélectionneur des Bleus, Vincent Collet.
« Pierre angulaire »
Depuis ses premières capes avec l’équipe nationale, en cours de saison 2022-2023, « Wemby » a bien grandi. Sous la toise, déjà, où ses 2,19 mètres de l’époque se sont mués en 2,21 mètres selon les chiffres du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour ces JO, voire davantage – la NBA, elle, le mesure même à 2,24 mètres. Il a surtout pris de l’envergure au sein des Bleus.
Dans une sélection loin de manquer d’ego et ayant trusté les podiums internationaux depuis cinq ans (bronze à la Coupe du monde 2019, argent aux JO de Tokyo et à l’Euro 2022), l’affaire est entendue. « Victor sera la pierre angulaire de l’équipe, on le sait tous », tranche, sans hésiter, Andrew Albicy à l’orée de la préparation. Capitaine lors des fenêtres internationales, disputées sans les joueurs NBA, le petit meneur (1,78 mètre) assure que tout le groupe suit le panache de sa « licorne », un terme employé lorsqu’un basketteur défie les lois de la physique. Qu’importe que Victor Wembanyama soit néophyte en sélection, ou presque (quatre capes avant l’été olympique), le talent n’attend pas.
Le Monde
En trois semaines de préparation, le phénomène tricolore du basket-ball a conquis l’équipe de France, qui commence son tournoi, samedi 27 juillet, face au Brésil.
La voix aiguë perce dans la salle. « Weeeeeeeemby ! » A moitié suspendu aux barrières surplombant la sortie menant aux vestiaires, un enfant hèle l’immense numéro 32 de l’équipe de France masculine de basket-ball qui quitte le parquet de la CO’Met d’Orléans, dimanche 21 juillet. Cible de toutes les attentions, Victor Wembanyama tape dans les multiples mains qui se tendent, paraphe quelques babioles et sourit aux fans qui l’attendent.
En trois semaines de préparation olympique, le phénomène tricolore du basket mondial a pu éprouver sa popularité dans son pays natal. Elle est au firmament, et va à son tour embraser Lille, où les Bleus commencent leurs Jeux, samedi 27 juillet, à 17 h 15, face au Brésil.
De Rouen à Orléans, en passant par Montpellier et Lyon, partout où l’équipe de France est passée, les maillots bleus frappés du numéro 32 sont devenus légion. Après une première saison aboutie en NBA, le championnat professionnel nord-américain – il a été auréolé du titre de « rookie of the year » (débutant de l’année) –, le public tricolore avait hâte de voir évoluer sous ses yeux la nouvelle star internationale. Et il n’a pas été déçu.
Si les Français ont manqué leur préparation sur le plan des résultats, enchaînant quatre accrocs de rang, Victor Wembanyama a assumé son rang. « Vous avez un joueur extraordinaire, constate Brian Goorjian, sélectionneur de l’Australie, dernière équipe à avoir affronté les Bleus. C’est vraiment difficile de défendre sur lui. En défense, il se déplace partout et intimide tout le monde, il peut shooter à trois points, est mobile et est encore très jeune. » Une sorte d’arme fatale, en quelque sorte, un « atout maître », selon le sélectionneur des Bleus, Vincent Collet.
« Pierre angulaire »
Depuis ses premières capes avec l’équipe nationale, en cours de saison 2022-2023, « Wemby » a bien grandi. Sous la toise, déjà, où ses 2,19 mètres de l’époque se sont mués en 2,21 mètres selon les chiffres du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour ces JO, voire davantage – la NBA, elle, le mesure même à 2,24 mètres. Il a surtout pris de l’envergure au sein des Bleus.
Dans une sélection loin de manquer d’ego et ayant trusté les podiums internationaux depuis cinq ans (bronze à la Coupe du monde 2019, argent aux JO de Tokyo et à l’Euro 2022), l’affaire est entendue. « Victor sera la pierre angulaire de l’équipe, on le sait tous », tranche, sans hésiter, Andrew Albicy à l’orée de la préparation. Capitaine lors des fenêtres internationales, disputées sans les joueurs NBA, le petit meneur (1,78 mètre) assure que tout le groupe suit le panache de sa « licorne », un terme employé lorsqu’un basketteur défie les lois de la physique. Qu’importe que Victor Wembanyama soit néophyte en sélection, ou presque (quatre capes avant l’été olympique), le talent n’attend pas.
Le Monde